
Sept prix Nobel d’économie exhortent la France à adopter un impôt sur les ultrariches
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Billet philosophique
2 février 2018, par
Comme on le sait, un des moyens de bâtir le futur est de s’appuyer sur les enseignements à tirer du passé et de valoriser les richesses ancestrales héritées de ce passé. De nombreux penseurs et acteurs réunionnais cultivent ces atouts plutôt que de les ignorer et de les mépriser.
C’est le cas de Nadine Fornet (www.alstromerine.re), une jeune infirmière et formatrice en aromathérapie scientifique, qui a tenu une conférence le 26 janvier dernier au jardin botanique Mascarin de Saint-Leu sur les vertus des huiles essentielles péi, « un trait d’union entre l’homme et la plante ». Cette soirée fut notamment « l’occasion de connaître les caractéristiques des huiles essentielles, de comprendre les atouts de leurs usages et de découvrir quelques extraits aromatiques de l’océan Indien et de leurs bienfaits au quotidien ».
« Je veux transmettre les avantages des soins par les plantes médicinales aromatiques, qui sont utilisées depuis des millénaires en Grèce, en Égypte, en Palestine, en Inde, en Chine, etc. et à La Réunion grâce aux connaissances ancestrales des tisaneurs réunionnais », a déclaré Nadine Fornet. Et comme huiles essentielles tropicales, elle a cité par exemple le basilic, l’eucalyptus citronné, le ravintsara (ou faux camphrier malgache), le cryptoméria japonica, le clou de girofle, le géranium rosat, le combava, l’ylang-ylang, etc. avec leurs diverses vertus thérapeutiques.
La conférencière a également souligné « les effets néfastes des pesticides dans notre agriculture et qu’il est donc important de cultiver naturellement car nos huiles essentielles doivent être bio ». Elle a conclu sur « l’importance de transmettre ce patrimoine » car hélas « ce trésor scientifique et médical est encore trop sous-estimé » et c’est donc « une culture ‘’naturelle’’ à préserver ».
Cela nous conduit à nous poser la question : face au monde de la finance et du profit qui domine le pays, quel est le pouvoir de décision du peuple réunionnais dans ce domaine comme dans bien d’autres liés au développement durable et solidaire du pays ? D’où l’importance et l’urgence d’une réforme institutionnelle fondamentale pour aller dans ce sens.
Cela nous fait penser aussi à ce qu’a dit récemment Mathieu, un jeune militant communiste réunionnais, lors d’une réunion du Comité central du P.C.R. : « Il faut que toutes les forces vives du pays s’unissent autour d’un projet de développement global, durable et solidaire, en rupture avec le système actuel, qui met en péril l’avenir du peuple réunionnais. Nous devons lutter ensemble pour faire respecter le droit de notre peuple à construire une société plus juste et raisonnable afin d’éviter son malheur ».
Cette réflexion pertinente est enrichie par le nouveau livre qui vient de paraître sur le fondateur du P.C.R. sous le titre ‘’Paul Vergès en récit(s), analyses croisées d’une vie politique’’, co-écrit par la philosophe Brigitte Croisier et les universitaires Geoffroy Géraud-Legros, Bernard Idelson. Comme ce livre « se veut une invitation à poursuivre les lectures et analyses, à nourrir le débat pour explorer les pistes de notre avenir », il nous prouve à quel point nous pouvons nous appuyer sur un passé qui enrichit vraiment notre avenir.
Roger Orlu
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