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12 juin 2021, par
Après avoir lu les différentes professions de foi des candidats aux élections régionales, après avoir regardé le débat sur une chaîne télévisée, je me permets de soumettre deux propositions, la première concernant l’éducation, la seconde, la culture :
1) Éducation : De plus en plus d’étudiants Réunionnais se rendent dans l’hexagone pour suivre des cursus supérieurs en philosophie, psychologie, et sociologie. Bien que ces matières soient essentielles pour La Réunion, il n’existe pas encore de filière à l’université pour assurer un Master 1, et seule l’université catholique de l’Ouest offre quelques modules, qui restent limitées aux sciences de l’éducation. Qu’en est il de la philosophie politique, de la psychologie adaptée aux besoins de l’île, et de la sociologie d’une société post coloniale ?
Le manque de perspectives actuelles à l’université de La Réunion, oblige des étudiants à subir un déplacement, certes formateur, mais qui pourrait se faire en Master 2, pour une spécialité de leur choix. D’autre part, il serait temps que la France ne soit plus la seule destination possible, ou d’autres pays occidentaux, mais que l’Inde, la Chine, l’Afrique, deviennent des destinations avec lesquelles la Région Réunion pourrait passer des conventions d’échange d’étudiants à plus grande échelle.
Notre société ne saurait se limiter à des apports intellectuels qui proviennent exclusivement de l’occident, alors que les deux plus grandes puissances démographiques du monde, se situent aux portes de l’océan Indien. L’Afrique se présente comme la nation du 21e siècle, nous ne pouvons ignorer les relations qui nous lient à ce continent, d’un point de vue historique, mais aussi dans nos racines anthropologiques, et devrions résolument tourner nos ambitions et nos compétences vers cette nouvelle puissance qui finira par se délester du poids et de l’influence délétère des anciennes puissances coloniales.
2)Culture : La Réunion s’affirme chaque jour un peu plus, comme une île où la laïcité républicaine coexiste avec les trois plus grandes religions du monde (christianisme, Islam, hindouisme), ainsi qu’avec des confessions hébraïque, bouddhiste, et animiste. Cependant, beaucoup de Réunionnais, sans s’identifier avec un culte religieux, sont porteurs d’une recherche de spiritualité laïque, et cherchent des repères, dans une société qui s’adonne avidement à une consommation à outrance, sans aucun souci pour une autre dimension de vie.
Pour l’économie de marché, c’est une aubaine, mais pour celles et ceux qui ont besoin d’une perspective qui va au-delà de la matière, force est de constater que les institutions offrent peu de moyens d’épanouissement spirituel. Constatant ce fait, un Institut régional des spiritualités du monde, pourrait orienter notre futur vers des horizons moins consuméristes, et peut être répondre à des aspirations qui correspondent mieux à une population issue de six civilisations différentes, toutes porteuses de sagesses et de spiritualités ancestrales. Ainsi, un autre paradigme serait proposé, et au niveau mondial, on se rend compte que les habitudes de nos aïeuls étaient beaucoup plus respectueuses de l’environnement et de l’équilibre naturel. La Réunion se présente, dans beaucoup de domaines, comme terre d’expérimentation, pourquoi ne pas aller vers un secteur qui sera la clé de survie planétaire pour ce 21e siècle ? À titre informatif, je conseille la lecture de « Sagesses d’ailleurs pour vivre aujourd’hui » (Navajo, Kogis, Maasai, Tsaatans, Arborigenes, Ubuntu, Amérindiens, etc.) de Frederika Van Ingen, aux Éditions des Arènes, 2016.
J’anticipe les réactions populaires et bien pensantes, mais de quoi parle-t-il ? Spiritualité, philosophie, mais le chômage, la Nrl, l’économie, les transports, l’illettrisme, la pauvreté, les logements, oui, bien sûr !
Mais peut-être serait-il temps d’inverser les schémas de pensée capitalistes, pour enfin trouver des solutions, et s’ouvrir à des possibilités qui ne concordent pas uniquement avec la croissance économique, le taux de rentabilité, et le bénéfice optimal ! Beaucoup d’éminences, comme le prix Nobel Amartya Sen, remettent en question un modèle de société qui généré toujours plus de pauvreté et d’exclusion à une vitesse exponentielle. Pourquoi ne pas changer ? Et, comme une utopie livrée à l’examen critique, tout cela n’est que la modeste et humble contribution d’un Réunionnais qui se demande toujours, quelle direction va encore prendre « son pays, bato fou ».
Radjah Véloupoulé
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