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13 septembre 2021, par
Les journées d’action de lutte contre l’illettrisme se sont achevées à la Réunion ce week-end. Certains médias en ont fait largement échos, mais rien qu’on ne sache déjà. Près de 120 mille personnes sont concernées chez nous, avec les conséquences désastreuses que l’on sait. Le constat est catastrophique.
Malgré les efforts consentis par les institutions, force est de reconnaître que les chiffres ne mentent pas et restent les mêmes depuis des décennies. Pourquoi ? Vaste sujet, vaste débat. Cependant, il serait exagéré de prétendre que la persistance de ce phénomène chez nous est « une volonté d’empêcher le développement de la Réunion ».
La lutte contre l’illettrisme à la Réunion est un combat permanent. Elle ne date pas d’hier et « des cases à lire » qui ont vu le jour en juin 2011. Pour preuve, l’ARCA (Association Réunionnaise de Cours pour Adultes) crée en 1970 et disparue une quinzaine d’année plus tard, par manque de moyens, était un maillon essentiel contre l’analphabétisme à La Réunion. Elle avait pour mission de sensibiliser l’opinion publique mais les pouvoirs publics en particulier à ce sujet. Diverses actions avaient été mises en places, des stages de formation étaient régulièrement organisées pour les encadrants – bénévoles – issus en grande majorité du corps enseignant, et surtout un programme d’intervention dont des cours d’alphabétisation dans différentes communes de l’ile, et notamment à Saint-André. J’en suis témoin. Mais visiblement pas grand-chose a changé depuis 50 ans, et nos politiques devraient un peu plus s’en inquiéter.
Mais soyons optimistes. Il y a de l’espoir si chacun y met du sien, comme cette courageuse Marie Denise Dijoux dont la presse a mis en avant, à l’occasion de la manifestation qui s’est déroulée ce samedi à l’Entre-Deux. Cette dame au visage rayonnant, âgée de 74 ans, avoue sans gêne, avoir commencé à apprendre à lire et écrire, il y a 3 ans, à 71 ans ! Pour cause, elle n’a pas eu la chance de fréquenter l’école, car il fallait travailler pour aider sa maman. Grâce à son courage, elle peut aujourd’hui se débrouiller dans la vie quotidienne.
Elle n’a plus 20 ou 22 ans, trop tard pour elle donc de décrocher un master et même un certificat d’étude, ou de rêver être députée, sénatrice ou présidente de quelque chose, ni la prétention de « mettre sa commune en l’air », mais son parcours, sa démarche, son courage et son témoignage en valent beaucoup mieux. Elle mérite bien une médaille, sauf qu’elle n’est pas Miss Réunion !
Paul Dennemont
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