
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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7 janvier 2021
Le cabinet d’analyse BL Évolution, spécialisé dans la transition énergétique, a écrit une saisissante analyse fin 2019. Elle liste les mesures concrètes à mettre en œuvre en France pour s’aligner sur un réchauffement de 1,5°C. Des mesures irréalistes (?) mais qui marquent l’urgence climatique.
Sans surprise, l’année 2020 a battu des records de chaleur malgré la pandémie, qui a fait diminuer la production industrielle de CO2. Et qui se classe ainsi au premier rang des années les plus chaudes : +15°c en moyenne sur Terre ! 2018 a connu également une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les canicules, les sécheresses, les inondations et les ouragans. Le niveau de la mer a crû de 2 à 3 mm par rapport à 2017, et la fonte de la banquise et des glaciers s’est accélérée.
Il reste peu de temps pour inverser la tendance. Dans son rapport (https://www.bl-evolution.com/Docs/181208_BLevolution_Etude-Trajectoire-rapport-special-GIEC-V1.pdf), le cabinet a mis en avant les mesures à mettre en place pour s’aligner sur une trajectoire compatible avec les 1,5°C en France, en s’appuyant sur le scénario du GIEC d’octobre 2018. Outre les classiques rénovations énergétiques des logements et développement des énergies renouvelables, la plupart des mesures sont drastiques. Comment s’aligner sur une trajectoire à +1,5°C ? Pour cela, il faut -63 % d’émissions de CO2 entre 2017 et 2030, avec :
- 76 % sur la mobilité : interdiction de vendre des véhicules neuf pour un usage particulier dès maintenant, réduction de 5 %/an des km parcourus par les usagers, interdiction des voitures thermiques en centre urbain dès 2024, avec accès des voies réservées aux transports doux (vélos, etc.), généralisation du télétravail deux jours par semaine à partir de 2025. Soit : trajets en voiture/2, trajets en transports en commun x 2, trajets en vélo x 6.
- 74 % sur le résidentiel : interdiction du chauffage au fuel en 2026, constructions neuves en habitat collectif exclusif avec une surface maximale par habitant de 30 m², couvre-feu thermique en 2025 entre 22h et 6h pour atteindre une température moyenne de 17°C dans les logements, taxation progressive pour décourager une consommation de plus de 4 kWh/j
- 73 % sur les biens et services : normalisation de la location, interdiction de la publicité en ligne intégrée aux sites internet, le flux vidéo consommé devant être divisé par 3 d’ici 2030.
En suivant cette trajectoire de décroissance, l’empreinte carbone de la France passerait de 10,5 tonnes d’équivalent CO2/hbt en 2017 à 3,7 tonnes de CO2/hbt en 2030, et l’empreinte écologique de 3 à 1 planète. Ce qui entraîne des changements profonds dans tous les secteurs. Le cabinet reconnaît qu’il s’agit là d’un scénario peu réaliste et à l’impact limité si tous les pays n’enclenchent pas eux aussi un basculement de même acabit. On en est loin.
Et B&L Évolution d’ajouter qu’il ne faut pas baisser les bras car chaque dixième de degré compte. C’est une économie de guerre qu’il faut mettre en place, une économie de rationnement, d’efforts intenses qui nous sort de notre monde de confort. Cela demande un effort de tous sur une décennie ou deux. Autant dire que nous n’y sommes pas préparés. Et que tout parti politique, écologique ou pas, devrait inclure de telles mesures dans son programme. Faute de quoi il ne serait pas crédible. Mais quelle crédibilité accorder au politique de nos jours ?
Bruno Bourgeon, porte-parole d’AID
D’après Novéthic : https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/infographie-interdiction-d-acheter-une-voiture-neuve-ou-de-prendre-un-long-courrier-couvre-feu-thermique-quotas-sur-les-produits-importes-les-mesures-chocs-pour-rester-sous-1-5-c-146877.html
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