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26 février 2009, par
« La recherche concrète de fonds pour financer les primes de vie chère pour tous les petits salaires et pour les personnes sans emploi, avec les efforts de tous à tous les niveaux »
Sabrina et son compagnon ne dépensent pas à tort et à travers. Malgré deux salaires, ils relèvent que les prix ont fortement augmenté. Certes la vie est devenue chère, malgré tout, ils peuvent mettre tous les mois un petit peu d’argent de côté pour des projets. Ils ne pleurent pas sur leur situation car ils connaissent des personnes qui sont dans la galère et leur situation les affecte. Face au malaise social, Sabrina a réfléchi à des propositions.
« La vie chère à l’échelle nationale et départementale n’est plus un effet d’annonce. Si la disparité de prix était flagrante avant l’euro… comment alors qualifier la situation aujourd’hui ? À La Réunion, la crise asphyxie littéralement la famille mais également le célibataire. Terminée l’image du célibataire sans charge pécuniaire pour l’entretien d’une famille, celui-là même qui pouvait s’acheter la voiture de ses rêves, qui avait des vêtements de marque… Nous pataugeons tous dans la gadoue, et comme nous ne parlons mieux que de nous-mêmes, je vais vous décrire ma situation qui, je crois, va en interpeller plus d’un », déclare Sabrina.
Est-il normal que le budget courses d’une famille à 2 revienne plus cher que celui du loyer ?
« Je vis en couple et mon mari paye les charges tels le loyer, l’électricité, l’eau… Pour notre appartement, la location mensuelle est 500 et quelques euros. Chez nous, nous avons décidé que je serai en charge du budget course : la nourriture, les produits d’entretien… Soit, (rire) moi qui croyait avoir passé un super deal, je me retrouve à avoir des crises d’anxiété à chaque fois que je vais au super marché. Tenez vous bien, nous avons une alimentation principalement végétarienne, par conséquent, tout ce qui est viande ou poisson est banni de mon caddie sauf les yaourts et le lait également, expose-t-elle. Malgré cela, continue Sabrina, « j’ai pour chaque fin de semaine une note de 90 euros de course. En milieu de semaine, je retourne toujours reprendre quelques conserves, quelques fruits et légumes (dont on DOIT, si nous sommes soucieux de notre santé et de celle de nos proches, en manger cinq différents par jour). Exemple : le concombre 2,5 euros, le piment 15 euros… Ce second passage en caisse me coûte entre 40 et 50 euros. Conclusion : une semaine = 140 euros x 4,5 semaines par mois en moyenne. Un mois = 630 euros. Est-il normal que le budget courses d’une famille à 2 revienne plus cher que celui du loyer ? ».
Mais n’est-on pas en train d’aggraver la situation ?
Toutefois, Sabrina soulève la problématique suivante : « la situation est déjà très difficile : beaucoup d’entreprises et de particuliers sont au pied du mur. C’est une réalité. Mais n’est-on pas en train d’aggraver la situation ? Comment peut-on réaliser les réformes prônées actuellement, c’est-à-dire à la fois la baisse des prix et l’augmentation des petits salaires de 200 euros ? Si les décisions se situaient à l’échelon franco-français (État, entreprises françaises, actionnaires français…), la pression du ras-le-bol pourrait sans doute aboutir pour une bonne part au résultat escompté. Mais si on se place dans la dimension franco-européenne, ces mesures sont vouées à l’échec sauf une contestation généralisée à toute l’Europe, voire qu’elle soit généralisée au monde entier vu l’interdépendance mondiale de l’économie. Déjà actuellement, on constate la délocalisation de nombreuses entreprises dans des pays d’Europe ou d’ailleurs avec une main d’œuvre moins chère. Comment la France va-t-elle faire pour aider ses entreprises et sa main d’œuvre à être concurrentielles ? ».
Réfléchir à des propositions réalisables
A vu de tout cela, ne faudrait-il pas, se demande Sabrina, « que les leaders locaux du mouvement contre la vie chère réfléchissent à des propositions réalisables en donnant la priorité à la baisse des prix et à la recherche concrète de fonds pour financer les primes de vie chère pour tous les petits salaires et pour les personnes sans emploi, avec les efforts de tous à tous les niveaux. Par exemple : étudier une limite des revenus des actionnaires, des plus hauts salaires, de récupérer localement une partie de la taxe sur les spéculations dont il était fortement question, de réduire à un taux de 15% toutes les sur-rémunérations, notamment celles des fonctionnaires, ce qui entraînerait des économies de l’État et des collectivités territoriales, et de réduire les mandats des élus, donc de limiter les surindemnités, avec des économies des collectivités, donc là aussi, la récupération de sommes à transférer sur les mêmes primes ».
Jean-Fabrice Nativel
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