
Konkour d’fé
2 juillet, parNou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
2 novembre 2006
Le socle commun des connaissances et des compétences qui a fait son entrée à l’école à cette rentrée est considéré par le ministre de l’Éducation nationale comme un acte refondateur de l’enseignement obligatoire. Il précise un ensemble de compétences et de connaissances que l’école s’engage à transmettre aux enfants au cours de leur scolarité. Il se définit aussi comme la culture commune et les outils nécessaires qui permet à chacun de partir dans la vie et s’articule autour de sept grands piliers parmi lesquels l’ouverture aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). À vrai dire, il n’y a rien de novateur dans ce texte, rien non plus de refondateur puisqu’il reprend les programmes d’enseignement de 2002 et ne fait que les préciser tout au plus. Étant habitué aux grandes déclarations et gesticulations ministérielles, je ne suis aucunement étonné que De Robien veuille bien laisser quelques traces de son passage à la rue de Grenelle, ses prédécesseurs l’ont fait avant lui, à la différence que parmi ces derniers, certains ont initié des grandes réformes qui ont vraiment donné du souffle au système éducatif. Malheureusement pour notre ministre, les enseignants ne sont pas dupes. Dans six mois, lorsqu’il partira de son ministère, ils retiendront de lui qu’il a été le pourfendeur du service public d’éducation avec la suppression de milliers de postes d’enseignants et la privation de la liberté pédagogique.
Mon propos n’est pas de m’attarder sur ce socle commun ni de son initiateur mais de me préoccuper de l’utilisation des TIC dans les écoles. La finalité de son enseignement c’est de donner la possibilité aux jeunes d’acquérir une maîtrise approfondie de ces outils. Ils doivent s’approprier un environnement informatique de travail, avoir une bonne connaissance des composants matériels, des logiciels et des produits multimédias et être capables de les utiliser afin de traiter des données, de créer ou encore de communiquer. Afin d’évaluer les élèves du primaire, il a été institué le B2i (Brevet informatique et Internet) basé sur un ensemble de compétences que tout enfant entrant au collège doit maîtriser. Ce sont là des objectifs louables et réalisables mais à deux conditions :
- Premièrement, toutes les écoles doivent disposer de matériel informatique en nombre suffisant et “moderne”. À La Réunion, il faut le dire, une majorité d’écoles sont équipées de matériels performants et les enfants peuvent se former correctement. Malheureusement, nombreuses sont encore les écoles qui n’ont pas un seul ordinateur ou si elles en ont, c’est parfois du matériel de récupération qui est devenu obsolète avec le temps. Contrairement aux collèges et lycées, où le matériel est constamment renouvelé, l’équipement informatique des établissements du premier degré n’est pas la priorité de certains maires. Ceux-la préfèrent mettre en place des cyberbases ou des cybercases souvent peu fréquentés (peut être plus populaire) plutôt que d’assumer leurs responsabilités en matière de dotation matérielle des écoles. Si c’est ainsi qu’ils comptent réduire la fracture numérique, ils se trompent lourdement. Ainsi donc, sans ordinateur, pas d’informatique. De la même manière, on ne demande pas à un élève de lire sans texte ni livre sous les yeux. Après ça, à qui fera-t-on croire que l’égalité des chances, principe fondateur de notre École, existe réellement partout sur le territoire ?
- Deuxièmement, pour les écoles équipées, la formation et la mobilisation de l’encadrement sont d’une importance capitale. En effet, seuls les enseignants et les personnels d’encadrement non enseignants peuvent permettre la mise en œuvre des programmes en direction des élèves. Pour être efficace et compte tenu de l’évolution constante de l’outil informatique, ils ont besoin d’aide et cela passe par une formation continue de qualité. Il y va de la responsabilité de l’Éducation nationale qui a hélas réduit considérablement son budget consacré à la formation des enseignants.
A l’heure d’Internet et du boom numérique, la maîtrise des TIC est devenue un enjeu clé. Pour pallier les faiblesses et s’ouvrir vraiment aux TIC, il appartient aux collectivités locales en partenariat avec l’Éducation nationale d’équiper toutes les écoles d’outils performants. Enfin, l’aménagement numérique de La Réunion doit permettre des connexions haut débit de même niveau qu’en Métropole afin d’assurer une égalité de traitement sur tout le territoire.
Yvon Virapin
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