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Libres propos
16 mars 2009
A l’instant où j’écris ces lignes, je ne suis pas en mesure d’imaginer ce qui pourra bien être ressorti de la table ronde tenue en Région ce dimanche 15 Mars en milieu d’après-midi. La situation est des plus complexes tout en étant simple à comprendre. Disons, en quelques mots, qu’elle est complexe tout en étant simple parce que la cherté de la vie, si elle n’épargne pas les petits salaires, exclut de la société ceux d’entre nous à qui notre système garantit des minima de misère et qui doivent s’en contenter. C’est que nous sommes arrivés au paroxysme d’une société dont un proche du Général De Gaulle, en son temps déjà, disait qu’elle s’oblige à distribuer à son sous-prolétariat au chômage le surplus que ses chanceux perçoivent en exerçant des activités qui, modernité et démocratisation de la technologie obligent, font de moins en moins appel à de la « main d’œuvre manuelle ».
Mondialisation oblige, les pays émergents sont devenus les terres d’accueil du tissu industriel du monde… dit industrialisé. C’est donc dans ces pays émergents et grâce à leur main d’œuvre que nous allons approvisionner nos supermarchés en produits que nos populations — celles qui ont de bons revenus, celles qui en ont de petits, mais aussi celles qui perçoivent le minimum minimorum — pourront et devront acheter. Dans le même temps, la publicité est devenue communication. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est, ma foi, particulièrement persuasive.
Voilà pourquoi un Jean-Hugues Ratenon ou un Jean-Pierre Técher, dont nous sommes nombreux à apprécier la constance dans leur lutte pour que la situation des laissés pour compte ne soit jamais oubliée, se retrouvent à côté des syndicalistes dont le rôle est de défendre le pouvoir d’achat des travailleurs. Et parce qu’ils ont suffisamment de clairvoyance pour craindre que la machine à réduire l’emploi dans le monde ne va pas demain épargner notre jeunesse universitaire, c’est tout naturellement que l’on y trouve également, avec des mots et une conviction qui forcent la sympathie et l’admiration, un Gilles Leperlier ou un Juan Prosper, au nom de tous les étudiants.
Face à eux, des chefs d’entreprises dont certains, une toute petite minorité, peuvent être considérés relever de ce que l’on nomme le « grand patronat ». Faut-il croire les “petits” chefs d’entreprises et leurs représentations consulaires quand ils disent qu’ils rencontrent des difficultés certaines ? Faut-il considérer l’Octroi de Mer comme un facteur de renchérissement du coût de la vie plutôt que d’y voir la mesure qui protège notre petite production industrielle et les emplois qu’elle a créés ainsi que les moyens qu’elle permet à nos Communes de percevoir pour remplir leurs fonctions sociales ? Comment ne pas noter que nous sommes bien loin de l’idéal en matière d’intéressement des travailleurs à la bonne marche (et donc de la situation) de l’entreprise, trop souvent encore considérée, selon la Bible des cotations en Bourse, comme la propriété exclusive de ceux qui y ont apporté le capital de départ ?
Samedi après-midi, devant une assemblée particulièrement attentive, Philippe Decotte dressait pour les membres du Comité pour la Promotion du Vélo à La Réunion de forts réalistes objectifs. Une manière de nous indiquer qu’il faut aux plus lucides d’entre nous ne pas ménager nos efforts pour que les Réunionnais intègrent dans leur vision de l’avenir que la modernité de nos déplacements urbains ne pourra pas longtemps encore se conjuguer au mode de l’automobile.
En écoutant Philippe, et en l’approuvant, je pensais à la tâche particulièrement difficile que Paul Vergès a accepté de prendre en proposant aux parties concernées, quand plus d’un parlent de situation bloquée, « de faire le point sur les négociations en cours, d’évaluer les opportunités et les difficultés rencontrées et de déterminer une méthode de concertation… pour favoriser la recherche de solutions acceptables par tous et répondant aux attentes de la population ».
Puissent-ils, l’un et l’autre, réussir dans des missions qui ne doivent pas nous sembler impossibles.
R. Lauret
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