
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
21 novembre 2012
Encore quelques années, les habitants des villes seront plus nombreux que les ruraux dans le monde. Le mouvement migratoire vers les villes touche tous les pays, à tel point qu’un phénomène d’extension de la ville vers la proche campagne est redouté. Cette croissance urbaine ne laisse plus personne indifférent : les décideurs économiques et financiers comme les écologistes défenseurs d’une politique de protection de l’environnement et de justice environnementale.
Le défi de l’aménagement urbain durable
Le mode de gouvernance des villes évolue, les villes acquièrent de nouvelles attributions. Aujourd’hui, les politiques ne peuvent plus décider seules de l’aménagement urbain, ils doivent associer la participation citoyenne qui exige l’écoute de ceux qui vivent la ville au quotidien. Leur contribution semble nécessaire pour assurer à la ville un équilibre durable entre les besoins de mobilité, de facilités d’accès à la cité, et la protection de l’environnement. Une politique cohérente et modulable ne peut réussir sans l’implication de ces acteurs incontournables. L’étalement urbain est responsable des dégradations environnementales et de la détérioration des conditions et de la qualité de vie en ville. La taille des villes varie en fonction des densités d’agglomération. Il revient alors, dans un but d’efficacité, aux collectivités de mutualiser leurs ressources afin de répondre à leurs propres objectifs et de concevoir une stratégie d’actions qui répond à leurs préoccupations. Le projet d’aménagement doit être défini en partenariat avec différents acteurs de la vie publique et en concertation avec les habitants, il parait donc nécessaire qu’une politique urbaine ambitieuse basée sur des principes d’action respecte à la fois les priorités sociales, économiques et écologiques.
Requalification urbaine et justice environnementale
La réhabilitation urbaine, notamment au travers de la réalisation de « quartiers durables », tend à engendrer de polarisation sociale, néfaste, qui met en opposition l’équilibre entre les dimensions sociales et écologiques du développement. La requalification doit tendre à encourager la mixité sociale, réduire les effets qui éloignent de la cité, certaines catégories de populations vulnérables. La revue des politiques axées sur les dimensions sociales et écologiques du développement urbain aiderait à réfléchir sur des objectifs basés sur la justice environnementale, qui ne mettront de côté aucune communauté, aucun groupe social. Certes, les politiques de mixité sociale ne réussissent pas souvent et semblent ne pas former une réponse satisfaisante aux inégalités territoriales identifiées. Les opérations de requalification urbaine provoquent cependant des transformations à la fois des activités et des populations.
Un nouvel agencement des priorités de l’action publique.
Les villes connaissent un changement de régime d’urbanisation, caractérisé par un étalement spatial et une fragmentation fonctionnelle des espaces bâtis. Des transformations qui augmentent les nuisances environnementales liées au trafic, à la pollution et au mitage du paysage, qui mettent en compétition des populations aux capitaux économiques, sociaux et culturels fortement différenciés. Les collectivités locales se sont trop souciées d’encourager l’implantation dans des zones pavillonnaires pour ne pas porter préjudice à l’équilibre budgétaire de leur ville. Les opérations de constructions récentes entreprises qui allient l’écologie du bâti avec l’amélioration de la qualité du cadre de vie, semblent être une des réponses à rendre le « vivre en ville » attractif. Afin de parvenir à l’urbanisme durable, le champ de la justice environnementale parait particulièrement fécond et un changement d’échelle d’analyse semble nécessaire pour appréhender la complexité des mécanismes producteurs d’inégalités socio-spatiales.
L’amélioration de la qualité du cadre de vie
L’attrait de la cité participe aux objectifs de l’urbanité durable. En cela, il faut un projet ambitieux qui combine les prévisions à long terme et la nécessité d’agir dans l’immédiat. Ce qui suppose la mise à égalité des populations face aux pollutions, aux nuisances, et aux risques environnementaux. En outre, il faut faciliter l’égal accès à tous aux aménités de la ville par des mesures qui vont dans le sens de la modification des modes de consommation, de la production, de déplacements, de récréation, etc. Des mesures de planification spatiales qui limiteraient les déplacements domicile-travail par un rapprochement de l’habitat et des activités. L’encouragement des usagers a abandonné le tout automobile pour d’autres modes de transport plus respectueux de l’environnement.
Lorsque les défis de la durabilité socio-économique, de la gouvernance urbaine seront intimement associés aux défis de l’aménagement urbain durable, la ville redeviendra un espace de conquête.
Bienvenu H. Diogo
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)