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22 janvier 2009, par
Le Président américain Barack Obama a promis lors de son discours d’investiture d’œuvrer sans relâche pour combattre le réchauffement climatique et redonner à la science une place de choix, tournant ainsi le dos à 8 années de politique Bush largement décriée dans le monde. Cette idée de développement durable comme projet politique déjà une réalité dans notre île.
La prise de conscience des limites d’un modèle de développement économique, non viable sur le long terme, du fait des impacts sur les écosystèmes, de l’épuisement des ressources, de la persistance des inégalités et du changement climatique, a conduit la collectivité à faire du développement durable une orientation politique majeure.
« Avec de vieux amis et d’anciens ennemis, nous allons travailler inlassablement pour faire reculer le spectre du réchauffement de la planète », a martelé Barack Obama dans son discours d’investiture, peu après avoir prêté serment comme 44ème président des Etats-Unis et premier Noir à entrer à la Maison Blanche.
« Nous redonnerons à la science la place qu’elle mérite et utiliserons les merveilles de la technologie pour accroître la qualité des soins de santé et diminuer leur coût », a-t-il aussi promis.
« Notre système de santé coûte trop cher. Nos écoles laissent tomber trop d’enfants et chaque jour apporte de nouvelles preuves que la façon dont nous utilisons l’énergie renforce nos adversaires et menace notre planète »,
« Nous utiliserons le soleil, le vent et le sol pour faire avancer nos automobiles et tourner nos usines », a poursuivi le nouveau président.
« Nous transformerons nos écoles et nos universités pour répondre aux exigences d’une ère nouvelle »,
« Nous pouvons faire tout cela et nous le ferons ».
Contrairement à son prédécesseur, le nouveau président s’est prononcé durant sa campagne pour un plafonnement des émissions de gaz à effet de serre par la mise en place d’un marché des droits d’émission dit "cap and trade", qui pénalise les industries les plus polluantes et récompense les plus vertes.
Barack Obama entend ainsi réduire les émissions de CO2 de 80% d’ici 2050.
Il s’est aussi engagé en faveur d’un système prévoyant que 25% de l’électricité produite proviennent de sources d’énergies renouvelables d’ici 2025.
Pour ce faire, M. Obama veut refondre l’ensemble de la politique énergétique américaine pour non seulement diminuer les émissions polluantes des Etats-Unis mais aussi réduire leur dépendance vis-à-vis du pétrole étranger.
Barack Obama prévoit notamment de consacrer 150 milliards de dollars sur 10 ans pour créer 5 millions d’emplois "verts".
A La Réunion, déjà une réalité
Au moment où le président des Etats-Unis lance l’idée de développement durable comme projet politique, à La Réunion, c’est déjà une réalité.
En effet, La Réunion est leader dans le domaine le l’énergie à l’heure actuelle. Cette position va se renforcer avec l’objectif d’autonomie énergétique en 2025.
Pour éviter à La Réunion d’être privée de ressources énergétiques et aux Réunionnais de payer l’énergie de plus en plus cher, la Région s’est fortement impliquée, dès 1998, dans la maîtrise et la production d’énergies renouvelables. Aujourd’hui, La Réunion figure parmi les pays les plus en pointe dans ce domaine.
C’est à l’intérieur même de La Réunion que les ressources sont prises et elle n’en manque pas : soleil, vent, volcan, mer, houle, courants marins... Par l’utilisation de ces énergies, la Région a pour objectif d’éviter également une rupture dans l’approvisionnement énergétique de l’île, tout en respectant les principes du développement durable et de la protection de l’environnement.
Actuellement, sur les 2.462Gwh d’électricité produite, près de 40% proviennent des énergies renouvelables. Sur le plan du photovoltaïque, La Réunion est également en avance. Notre île abrite le plus grand nombre d’installations photovoltaïques raccordées au réseau des régions françaises. Le Plan Régional des Energies Renouvelables et de l’Utilisation Rationnelle de l’Energie (PRERURE) prévoit la mise en place de 100MWc (Mégawatt crête) photovoltaïques connectés au réseau à l’horizon 2025.
Concernant l’éolien, le potentiel de La Réunion est important. La ferme éolienne de Sainte-Suzanne a été inaugurée en 2007 avec 26 installations au départ. Elle en compte aujourd’hui 37.
Le PRERURE prévoit à terme l’installation de l’ordre de 60MW éolien à La Réunion. Il existe également d’autres formes d’énergies renouvelables en plein essor, comme hydraulique, la biomasse, la mer...
2009, année des 100.000 chauffe-eau solaires à La Réunion
La Réunion est également leader dans le domaine des chauffe-eau solaires. Fin 2008, les professionnels estimaient que 40% des foyers réunionnais étaient déjà équipés en chauffe-eau solaires avec près de 90.000 unités. (Voir graphique “Nombre de chauffe-eau solaires installés/an”).
Chaque année, près de 13.000 nouveaux chauffe-eau solaires sont installés sur notre île. 2009 sera donc l’année des 100.000 chauffe-eau solaires installés à La Réunion.
Cela place La Réunion loin devant les autres régions françaises dans ce domaine et au 2nd rang européen. L’objectif de la Région, avec le concours de l’ARER (Agence Régionale de l’Energie Réunion), est d’équiper la totalité des bâtiments d’habitation.
Les 90.000 chauffe-eau solaires ont permis d’économiser 134GWh. Cela correspond à près de 15% de la consommation électrique des particuliers. Les chauffe-eau solaires ont permis d’économiser l’équivalent de 25% de fioul lourd/gazole importés à La Réunion.
La Réunion présente des atouts considérables dans le domaine des énergies renouvelables et de la biodiversité. Notre île pourrait être considérée comme un laboratoire du développement durable. L’appartenance de La Réunion au bassin de l’océan Indien peut être une opportunité de faire de notre île un pôle d’excellence et de rayonnement dans cette zone géographique.
Risham Badroudine
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