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Dette grecque : après le secteur public, le privé menacé d’une incroyable régression sociale
11 janvier 2012, par
Issue de la peur des créanciers de la Grèce de ne pas être remboursés, ni de recevoir les intérêts de l’emprunt, la crise de la dette publique résulte de la crise économique et financière internationale et du fort endettement du pays. La réduction de cette dette a été la justification d’une baisse drastique du salaire des fonctionnaires et des retraites, mais le résultat est une augmentation de ce déficit. Après le public, c’est le privé qui est la cible d’une régression sociale.
c Afin de répondre aux attentes de la troïka (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne et Union européenne), le gouvernement grec a lancé une série de mesures destinées officiellement à réduire le déficit public et rembourser les banquiers et autres créanciers, dont le FMI et la BCE.
Mesures sur mesures
Depuis le début de l’année 2009, l’État grec a divisé le salaire des fonctionnaires par trois ainsi que les retraites, il a également augmenté les taxes et les impôts pour contenter les marchés. En dépit de toutes ces mesures, portant atteinte aux acquis sociaux, le déficit n’a eu de cesse d’augmenter, amenant son lot d’incertitudes pour les responsables politiques et de misère pour le peuple.
Dès 2009, le gouvernement supprime des milliers de postes et décide des réductions de salaires dans le public, tous les domaines de la fonction publique sont touchés, soulevant une vague de contestations. Mais en dépit de ces mesures, les créanciers demandent plus d’effort, vint alors la division par trois des salaires, avec notamment la suppression des 13ème et 14ème mois, mis en place pour compenser des salaires trop bas.
En plus de ces restrictions, les retraites de base et les retraites complémentaires vont également être réduites, de même que les 13ème et 14ème mois de pension pour les retraités du public et du privé, compensée par une prime annuelle de 800 euros pour les retraites de moins de 2.500 euros.
Au tour du secteur privé
Le gouvernement a aussi mis à contribution le secteur privé afin de réduire le déficit de l’État. Pour cela, les autorités ont modifié les conventions de travail et déstructuré le Code du travail. En effet, en réponse aux demandes des bailleurs de fonds, notamment le Fonds monétaire international qui veut plus de compétitivité, les conventions collectives et les conventions d’entreprise ont été abolies, donnant libre cours aux dirigeants. « Maintenant, le salarié discute seul de son contrat et les nouveaux contrats sont tous revus à la baisse, d’au moins 20% », a indiqué Angélique Kourounis, de France Inter.
Le gouvernement envisage aussi sous l’égide du FMI de réduire le SMIC, qui est de 590 euros nets. Celui-ci est considéré trop élevé par rapport aux pays voisins tels que la Bulgarie (122,71 euros), la Roumanie (157,20 euros) et la Hongrie (280,63 euros). D’après Angélique Kourounis, le FMI veut baisser le SMIC, pour privilégier la productivité, car « il faut que les salaires grecs soient en rapport avec la productivité du pays ».
Le pays, qui est en récession depuis cinq ans, évènement qui ne s’est pas vu depuis la Seconde Guerre mondiale, prévoit une contraction de l’économie grecque dépassant 5,5% du PIB en 2011, a indiqué le 14 décembre 2011 le Premier ministre, Lucas Papadémos.
Or, pour le FMI, la productivité grecque « n’est plus européenne, mais balkanique », les salaires doivent donc être de 400 euros maximum, bien que le coût de la vie soit équivalent à celui de la France. La troïka et les autorités grecques veulent mettre à contribution le secteur privé pour réduire les dettes publiques, mettant ainsi à mal le pouvoir d’achat, qui s’avère être l’une des principales recettes de l’État. Fait le plus alarmant est le déficit public qui ne devrait pas diminuer aussi rapidement qu’escompté.
Céline Tabou
Evolution du salaire des fonctionnaires grecs et du déficit public
Avant la crise - 2008 | Après plusieurs mesures - 2011 | |
Fonctionnaire après 25 ans de carrière au Ministère des Finances | 2.200 euros | 800 euros |
Cardiologue, médecin, chef de service | + 3.000 euros | 1.400 euros |
Professeur | 2.100 euros en moyenne | 700 euros |
Déficit public | 93,9% du PIB | 158% du PIB (prévisions) |
Comme le montre ce tableau, pendant que les salaires des fonctionnaires ont été diminués, le déficit a continué à augmenter. C’est bien la preuve que l’austérité n’a pas pour but de régler le problème de la dette. C’est une
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