
Signature d’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda à Washington
1er juilletAlors que les rebelles du M23 continuent de gagner du terrain dans l’est de la République démocratique du Congo, le chef de l’ONU a salué la (…)
26 octobre 2012
Pendant la campagne menée par Fabrice Hoarau dans la 7e Circonscription, j’ai eu l’occasion de travailler avec les jeunes de tous les quartiers populaires de ma ville (Saint-Louis) et d’autres quartiers de la circonscription. Je me suis rendu compte que les jeunes ne sont pas hostiles à la politique, contrairement à ce qu’on raconte. Mais ils veulent du concret, ils ont besoin que la politique, ce ne soit pas des mots suspendus en l’air, mais des améliorations dans leur vie quotidienne, dans la vie de leurs proches, de leur famille, de leurs amis. Il est possible de faire comprendre à la jeunesse d’aujourd’hui que des problèmes tels que la vie chère, les logements, le problème de l’emploi, sont des problèmes politiques. Mais ça ne sert à rien d’avoir un discours tout fait, de faire de la théorie ou comme on dit, de parler la bouche rouvèr’. Pour entraîner les jeunes, il faut leur montrer des choses concrètes. Leur faire comprendre où sont les mécanismes d’exploitation. Leur faire comprendre comment ils se font avoir par le système, pour qu’ils comprennent qu’on ne peut pas accepter ce système sans rien dire. C’est pour cela qu’avec plusieurs dalons, nous avons décidé d’une initiative très concrète : montrer la différence de prix entre les magasins en France, et ici.
Actions concrètes
On y est allés, à plusieurs. D’ailleurs, dans les grandes surfaces on ne s’y trompe pas : à Sainte-Suzanne, un responsable est venu nous voir. Ca ne lui plaisait pas ce qu’on faisait…Il faut dire qu’il y a de telles différences de prix. Les gens qui font ce business-là, personne ne les dérange, et c’est ça qu’il faut faire comprendre aux jeunes. Que ce ne sont pas seulement des abus, mais un système d’abus, couvert par l’Etat et les politiques. Nous avons fait les relevés d’étiquettes sur des centaines de produits, et avec ça nous faisons l’explication. Et quand on voit un café qui coûte 1,74 € en France passer à 2,94 € à La Réunion, un autre passer de 2,88 € à 5,23 € ici, des biscuits dont le prix est le plus du double, des lessives à plus de 150% de leur prix ici par rapport à la France… Là, on peut commencer à parler. Parce que ce n’est pas de l’abstrait. Les jeunes peuvent mener de vraies batailles, et beaucoup sont révoltés, ils ont la mentalité communiste. Mais si on ne nous aide pas, si les anciens ne nous mettent pas sur la voie d’une lutte organisée, nous, les jeunes, nous avons du mal à trouver un chemin. Parce que dans cette société, tout est fait pour que nous perdions nos repères. C’est cela que j’attends de la reconstruction, en tant que jeune communiste.
Guillaume Coupama
Notre combat : le logement pour l’emploi des Réunionnais… La Réunion est frappée de plein fouet par le chômage : le nombre de demandeurs d’emplois inscrits à pôle emploi y est bien plus élevé qu’en France. Et il ne cesse d’augmenter. Avec le manque de travail, s’accumulent les maux sociaux les pires : le mal-logement, la vie chère… Tout le monde politique, aujourd’hui, en parle. Et nombreux sont ceux qui annoncent avec fracas qu’ils vont agir radicalement pour changer les choses. Nous ne rejoindrons pas le chœur des présomptueux en disant que nous, nous allons tout régler en quelques jours, à grands coups de baguette magique. Mais nous affirmons néanmoins des propositions concrètes, réalisables dans des délais qui permettraient de répondre à l’urgence de notre situation sociale. C’est le cas, particulièrement, dans le domaine du logement social, où les communistes portent une proposition majeure. Utiliser les leviers existants Tout le monde s’accorde sur un constat : il faudra construire 10.000 logements par an pendant les 20 ans qui viennent, dont 6.000 logements sociaux. Les bailleurs sociaux comptabilisent 27.000 demandes en souffrance. Nous proposons d’utiliser les deux leviers qui existent déjà à La Réunion pour la construction de logements sociaux. Le premier, c’est la Ligne Budgétaire Unique, que nous demandons au gouvernement de contractualiser au minimum pour les 5 années qui viennent — le temps de la mandature présidentielle — afin de permettre une planification quinquennale des constructions. Le second, c’est la défiscalisation exercée sur le logement social. Nous demandons au Gouvernement de la prolonger jusqu’en 2017, soit pour les 5 ans qui viennent… Afin, là aussi, de permettre une programmation des constructions. Des rapports officiels montrent aujourd’hui l’efficacité du dispositif, et énoncent que malgré son surcoût, il permet d’augmenter le nombre de logements construits annuellement. Efficacité démontrée Telles sont nos propositions. Elles sont réalistes, car elles portent sur deux dispositifs qui existent déjà. Elles peuvent, elles doivent permettre à notre île d’atteindre la construction de 6.000 logements sociaux nouveaux par an, soit 30.000 constructions nouvelles d’ici à 2017. Cela peut, cela doit devenir l’objectif de tous. Cette formule permettrait d’offrir, non seulement un foyer neuf à 30.000 familles, mais aussi de mettre plus de 10.000 ouvriers réunionnais au travail pendant les 5 ans qui viennent. La construction de logements sociaux au service de l’emploi, c’est possible. Le gouvernement doit pour cela prendre au plus vite deux décisions très simple, dont l’efficacité est démontrée. Fabrice Hoarau |
Chiffres : 29 et 30 Octobre : Conférence économique, sociale et environnementale 14 Novembre : date limite des contributions à envoyer à [email protected] |
Alors que les rebelles du M23 continuent de gagner du terrain dans l’est de la République démocratique du Congo, le chef de l’ONU a salué la (…)
La nouvelle carte représente un bond en avant majeur dans les efforts de l’Afrique visant à atteindre la souveraineté financière en construisant (…)
La Région Réunion se réjouit et salue avec émotion la sélection du film documentaire réunionnais "Dann Fon Mon Kèr" pour figurer dans le (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
10 000 citoyennes et citoyens – paysans, scientifiques, médecins et victimes – se sont mobilisés dans plus de 60 villes en France pour alerter sur (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)