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États généraux : en avant le projet réunionnais —9—
27 octobre 2009, par
Le prochain débat sur l’Accord de partenariat économique intérimaire au Parlement européen et la rencontre d’aujourd’hui entre les représentants des RUP et le président de la Commission européenne : deux initiatives pour faire entendre nos spécificités au sein de l’Union européenne.
Dans "Témoignages" du 24 octobre dernier, il était question de l’alternative du co-développement. Or, ce projet est lié au rapport que l’Europe entretient avec La Réunion, qui a le statut de région ultrapériphérique de l’Union européenne (RUP).
Ce statut permet une adaptation des politiques européennes du fait de critères spécifiques et permanents qui sont l’éloignement, l’étroitesse du marché domestique et les retards en équipements. Sur ce dernier point, La Réunion partage avec de nombreuses régions de l’Europe un accès à des fonds structurels au titre de l’Objectif convergence. Cet accès dépend d’un seuil à ne pas dépasser en termes de pourcentage de la moyenne du PIB par habitant de l’Union européenne.
Les fonds structurels contribuent à améliorer le niveau de formation de la population. Ils favorisent également les investissements dans les outils de production. C’est par exemple le cas du chantier du basculement des eaux, qui doit permettre d’augmenter la production de la filière canne et d’autres filières agricoles.
Or, le 29 août dernier a eu lieu la signature à Maurice par l’Union européenne d’un accord de partenariat économique intermédiaire qui menace les intérêts des producteurs réunionnais. Il ouvre la totalité du marché réunionnais aux produits des pays voisins à l’exception du sucre, et il permet aussi aux pays voisins d’exporter vers l’Europe des productions qui concurrenceront directement celles issues de La Réunion.
Notre économie menacée
Cet accord signé par l’Europe peut favoriser le chômage de Réunionnais pourtant formés pour travailler dans l’agriculture grâce à des financements obtenus auprès de l’Union européenne. Où est la cohérence ?
Faire entendre la voix de l’intérêt général de notre pays, c’est le sens de la consultation du Parlement préalable à la ratification de l’accord, c’est cette avancée qui est à mettre au crédit de la mobilisation du député réunionnais Élie Hoarau. Le débat parlementaire qui aura lieu permettra de faire entendre notre voix, et de rappeler à l’Europe les impacts négatifs pour tous les peuples de notre région que signifierait la mise en concurrence de leurs économies dans une compétition ayant pour but de vendre le moins cher sur le marché européen.
La rencontre d’aujourd’hui entre les représentants des régions ultrapériphériques et le président de la Commission européenne est une nouvelle étape dans cette lutte. Il s’agit de veiller à ce que les intérêts de nos pays ne soient pas sacrifiés par l’Europe dans les négociations que la Commission mène avec les autres grandes puissances économiques du monde.
Renforcer la cohésion
Ces intérêts sont d’autant plus important que la nouvelle stratégie de la Commission européenne pour les RUP considère nos régions comme des territoires pilotes du développement durable, comme des lieux d’expérimentation de solutions qui peuvent être étendues à d’autres régions européennes.
Dans ce cadre, il ne faut pas perdre de vue qu’il est difficile de parler de développement durable à La Réunion si des décisions prises à 10.000 kilomètres de chez nous sans nous consulter contribuent à l’augmentation du chômage. C’est pourtant ce qui s’est passé lors de la signature de l’APE intermédiaire. Il est donc urgent de renverser la situation et d’aller vers la prise en compte de notre spécificité au sein de l’Union européenne.
La mondialisation est en train de bouleverser complètement l’organisation de l’Union européenne. Elle impose un autre rapport entre l’Europe et les RUP, et une autre gouvernance. Devant cette situation, le projet conjoint des élus de la Région, du Conseil général et de plusieurs communes a des propositions allant dans le sens du renforcement de la cohésion sociale de La Réunion.
(à suivre)
Manuel Marchal
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