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Un candidat à la présidentielle en visite à La Réunion
10 février 2017, par
Accompagné de Joel Périchaut, chargé des questions internationales et des DOM au PARDEM, et de Didier Le Strat, représentant à La Réunion du PARDEM, Jacques Nikonoff, candidat du Rassemblement pour la démondialisation, a présenté hier son programme pour l’élection présidentielle.
Candidat du Rassemblement pour la démondialisation, Jacques Nikonoff a présenté hier ses propositions pour La Réunion. En visite pendant quelques jours, l’ancien président d’ATTAC tiendra lundi soir à 18 heures une conférence à l’Université. L’objectif de sa visite est de faire campagne, de recueillir des parrainages d’élus et soutenir les candidats du PARDEM (Parti de la démondialisation) à La Réunion aux législatives. À plus long terme, il s’agit de consolider le PARDEM à La Réunion, pour nous hisser comme force politique visible à La Réunion.
Les raisons de la crise et les inégalités qui en découlent sont à rechercher du côté de la mondialisation néo-libérale, souligne-t-il. Les politiques mises en place par l’oligarchie mondiale (UE, USA, Japon) sont favorables aux multinationales.
« Si on veut s’attaquer à ce problème, il faut démondialiser ».
Jacques Nikonoff estime que les « démondialisateurs » se trouvent d’abord chez les abstentionnistes. « Ces citoyens ne trouvent plus l’offre politique qui correspond à leurs souhaits. Droite et gauche mènent les mêmes politiques sur l’essentiel ».
L’important est d’engager des réformes structurelles pour démondialiser : mettre un terme au libre-échange, à la dictature des marchés, sortir des institutions supranationales (OMC, FMI, Union européenne).
Face à la crainte de la sortie de l’UE, le candidat indique que La France verse 20 milliards par an de contribution à l’UE. En retour, l’UE renvoie 8 milliards d’euros : c’est une perte de 12 milliards d’euros par an, qui relativisent les 300 millions d’euros par an reçu par La Réunion de l’Europe. L’euro pose également problème, car elle pénalise les exportations de La Réunion vers ses voisins et favorise l’entrée de produits à bas-coûts, poursuit l’ancien président d’ATTAC.
Le libre-échange pénalise La Réunion. Elle a un déficit de sa balance commerciale qui est extrêmement élevé. Structurellement, La Réunion est en déficit.
L’essentiel est de sortir de l’économie de comptoir. « La structure des échanges commerciaux de La Réunion suit un modèle néo-colonial, tout est conditionné par les intérêts de la métropole, cela se vérifie dans les statistiques. Enormément de choses sont produites en métropole, alors qu’elles pourraient être fabriquées sur place ». « Aucun effort entrepris par l’État pour permettre à La Réunion de s’autodévelopper alors que cela créerait de l’emploi à La Réunion, permettrait de produire ce que l’on consomme dans de nombreux domaines », ajoute Jacques Nikonoff.
« La Réunion en tant que partie intégrante de la République française, doit pouvoir négocier directement avec les entités régionales. C’est possible par une action conjointe du Parlement, en liaison avec l’assemblée régionale de La Réunion qui devrait être unique », souligne Jacques Nikonoff. Il préconise une nouvelle articulation entre le ministère des Affaires étrangères et les DROM, pour que La Réunion soit assimilée à un quasi-Etat dans les négociations. Le signataire reste la République. « Mais elle est représentée conjointement par le ministère des Affaires étrangères et le président de la région ».
Les accords peuvent porter sur des tas de choses. En Afrique de l’Est et du Sud, monnaie commune possible, unité de compte comme on a connu avec l’ECU, le Sucre en Amérique latine.
Sur le plan international, « nous préconisons que la France annonce son non-alignement,pour aller jusqu’au bout de la décolonisation ». L’émergence des BRICS permet d’éviter la domination sans partage des États-Unis. Mais ils ne sont pas des modèles, « car ils sont fanatiques du libre-échange ».
À la place de l’euro, le président du PARDEM plaide pour monnaie commune, simple unité de compte, qui élimine le risque de change et dédollarise. Il milite pour l’application de la Charte de la Havane, un commerce international qui repose sur l’équilibre de la balance des paiements. Sortir de l’UE aura l’avantage de pouvoir négocier, passer des accords bilatéraux entre les DROM et les pays qui les environnent. Le but est de développer la coopération régionale, et non plus la concurrence, « ce changement est fondamental ».
M.M.
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Messages
10 février 2017, 21:18, par Arthur
TB tout ça mais encore une fois, on oublie le beau projet du retour du train péi, qui se fait attendre avec toutes ces particules cancérigènes que nous sommes contraints de respirer de plus en plus malgré les filtres, le prix du diésel ici largement majoritaire, c’est bien triste pour l’avenir de l’île, de la zone sur de l’OI, du monde finalement dans tous les sens du terme. Arthur.
12 février 2017, 23:45, par Didier Le Strat
NON, nous n’oublions pas le train pays qui est un passage obligé, une nécessité pour en finir avec le tout voiture .... et les lobbistes du"pétrole"
Didier Le Strat ( parti de la démondialisation : PARDEM)
15 février 2017, 20:51, par Arthur
Tout à fait d’accord mais de mon côté, ici, tous les jours, je constate hélas que les gens sont individualistes, résignés, ils se moquent de l’avenir finalement ou ne cherchent pas vraiment à comprendre que tout ce trafic routier, au final, ce n’est pas bon pour notre santé et celle de nos enfants nés ou à naître.
Le train TER PEI serait plus économique, silencieux et créateur d’emplois nouveaux qui font tant défaut ici, avec 35"de tau de chômage, 65 % même chez les "18-25 ans". Les décideurs, à quand cette bonne résolution ? Il vous faut une pétition ?
C’est bien dommage. Il faut écouter France Inter, les samedis après-midi en particuler, avec "CO2 mon amour", et les matins, "Sur les épaules de Darwin" ; en semains, "La Tête au carré" pour à la fois réaliser, aimer la Nature. S’émerveiller. Avec le soleil qu’il y a ici, plus les alizés, le volcan, il y a de quoi faire pour consommer propre. La majorité des moteurs sont ici des diésels qui fument, génèrent des micro particules cancérigènes. Quand je passe à proximité du Bd Sud encombré de véhicules fumants et que je croise des coureurs à pied qui sont sur toute sa longueur, là, je ne peux m’empécher qu’ils sont en train se bien se remplir les poumons, c’est grave. Arthur.