
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Billet philosophique
25 février 2011, par
À trois semaines et deux jours des élections cantonales, quand on entend et que l’on lit au moins autant d’incohérences que de propos pertinents de la part des candidat(e)s à ce scrutin, nous avons à cultiver notre esprit critique, si nous ne voulons pas nous laisser ’rouler dans la farine’ par certain(e)s. D’ailleurs les enjeux de ces élections sont tellement importants — vu les difficultés de plus en plus grandes et inacceptables de la majorité des Réunionnais —, que l’on doit se poser des questions sur les objectifs réels de ces représentants du monde politique appelant les électeurs à voter pour eux le 20 mars prochain.
La plupart des candidat(e)s aux prochaines élections cantonales dans notre île parlent bien sûr des problèmes économiques, sociaux, environnementaux et culturels qui frappent le plus grande partie du peuple réunionnais. Mais ces personnes ont-elles toutes l’honnêteté de s’intéresser à la source de ces problèmes ?
Seules les forces anti-sarkozystes osent dénoncer la politique gouvernementale, qui est précisément à mettre en cause dans ce domaine. Mais les autres, en dehors de leurs discours hypocrites, elles font le silence sur cette question essentielle car elles soutiennent cette politique anti-réunionnaise et injuste, au service des plus riches et au détriment des plus pauvres.
D’autres questions essentielles
Et si l’on réfléchit encore un peu plus aux causes profondes, fondamentales, des difficultés de notre peuple — surtout des plus pauvres —, on est amené à se poser des questions au moins aussi essentielles que la précédente :
• La Réunion est-elle un pays libre ?
• Le peuple réunionnais est-il un peuple libre ?
• Trois siècles et demi après la prise de possession de notre île par les colonialistes de France, le peuple réunionnais est-il reconnu en tant que tel par le pouvoir et le système dominants ?
• Les droits fondamentaux de ce peuple sont-ils respectés ?
• Qui commande La Réunion ?
• Les Réunionnaises et les Réunionnais détiennent-ils l’essentiel du pouvoir de décision afin de pouvoir mettre en œuvre, de façon libre et responsable, en partenariat avec les décideurs de la République, de l’Union européenne et des pays voisins, une politique du développement durable, humain et solidaire ?
• Qui se bat avant tout pour achever la décolonisation de La Réunion ?
• Qui essaie réellement d’être solidaire chaque jour de la lutte de libération du peuple réunionnais ?
Un outil pour libérer le pays
Face à toutes ces questions décisives, on connaît l’indifférence des conservateurs qui collaborent avec ce système, qui tentent de le pérenniser et qui bien sûr en profitent eux aussi à fond la caisse. Et lorsqu’on les voit cautionner la politique néo-coloniale du pouvoir parisien UMP, on mesure aussitôt l’hypocrisie de leurs discours électoraux.
Ces personnes devraient donc se poser cette question et y répondre publiquement : je suis candidat(e), pour quoi et pour qui ? Autrement dit : dans quel but et au service de quelles classes sociales ?
Un grand homme politique réunionnais nous a toujours appris que la conquête d’un mandat électif avec des responsabilités dans la gestion d’une collectivité est uniquement une tâche militante, sans aucun intérêt personnel. Mieux encore : la conquête d’une collectivité réunionnaise par un(e) militant(e) au service de son peuple a pour objectif principal de faire de cette institution un outil pour libérer le pays.
Roger Orlu
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