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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Pont de la rivière Saint-Etienne
6 août 2009
Malgré le refus de l’État de participer au financement à un réel coût de reconstruction à l’identique, la Région a décidé de lancer les travaux de construction du nouveau pont de la rivière Saint-Etienne. Cet équipement est important pour La Réunion, et essentiel pour le Sud. Le Sud comporte plusieurs communes dirigées par des élus appartenant au même parti que le gouvernement. Vont-ils plaider la cause de La Réunion auprès de Paris ?
Le 26 février 2007, un des deux ponts de la rivière Saint-Etienne s’effondre, emporté par les flots d’un cours d’eau gonflé par un cyclone. Pareille catastrophe a des conséquences considérables pour le Sud. La traversée de la rivière Saint-Etienne devient un goulot d’étranglement obligeant les usagers souhaitant se rendre de l’Ouest ou du Nord vers Saint-Pierre à patienter au moins deux heures dans les embouteillages aux heures de pointe.
Venu sur le lieu du sinistre deux jours plus tard, François Baroin, ministre de l’Outre-mer, a affirmé l’engagement de l’État à reconstruire un pont identique. À l’époque, il tablait sur un investissement de 30 millions d’euros.
Dans l’attente de la réalisation d’un pont, il fallait redonner la possibilité à l’axe Saint-Louis/Saint-Pierre d’être capable d’absorber plusieurs dizaines de milliers de véhicules par jour sans embouteillage. C’est l’objectif du radier provisoire qui permet d’accueillir la circulation qui s’effectuait sur l’ouvrage d’art effondré.
L’État veut économiser 19 millions d’euros
Dans le but d’anticiper l’arrivée du tram-train dans le Sud, la Région a proposé un nouveau projet. Au lieu de reconstruire un pont à l’identique, la collectivité a prévu un nouveau pont portant une chaussée à quatre voies, long de 700 mètres, démarrant un peu après le rond-point de Bel-Air. Cet ouvrage est également conçu pour être plus résistant que l’ancien pont. Le pont aval sera alors utilisé pour les transports collectifs, la piste cyclable et le tram-train.
Cette proposition est un investissement plus important que la reconstruction à l’identique.
La collectivité financera sur ses fonds propres la différence entre le coût d’un pont à quatre voies et la somme que l’État veut investir pour la reconstruction d’un pont à deux voies. Or, l’État ne tire pas les enseignements de la catastrophe. Il dit être prêt à financer une reconstruction identique à hauteur de 25 millions d’euros, c’est-à-dire qu’il est prêt à faire prendre le risque aux Réunionnais d’utiliser un pont qui pourra s’effondrer en cas de cyclone comparable à Gamède.
Du fait du réchauffement climatique, les phénomènes équivalents ou plus forts que Gamède vont devenir de plus en plus fréquents. Cela impose de prendre en considération les impacts du changement climatique dans tous les projets d’infrastructures. Et pour garantir aux Réunionnais un pont rendant le même service que celui qui s’est effondré tout en étant capable de résister aux gros cyclones, le prix est plus élevé car les fondations doivent être plus profondes. Un pont à deux voies "anti-Gamède" pour traverser le lit de la rivière Saint-Etienne est estimé à 44 millions d’euros. L’État ne veut pas revoir sa position, ce qui provoque un contentieux avec la Région.
Où est la protestation de Didier Robert ?
Malgré tout, la Région décide de lancer les travaux et est donc prête à financer 61 millions d’euros sur ses fonds propres sans attendre le résultat du contentieux. Cela démontre un haut degré de prise en compte de l’intérêt général. Il est regrettable que l’État n’ait pas témoigné d’une volonté analogue. Cela veut simplement dire que si la maîtrise d’ouvrage n’avait pas été transférée à la Région, l’État se serait limité à financer un pont menaçant de s’effondrer à chaque passage d’un cyclone, ce qui n’est pas le meilleur moyen de rassurer tous ceux qui veulent investir dans le Sud. L’autre question concerne le délai. L’État aurait-il garanti une mise en service avant fin 2011 ?
Il est à noter que face à ce désengagement de l’État, personne n’a vu des maires UMP du Sud, dont Didier Robert, protester auprès de lui contre son attitude. Ces élus sont pourtant bien conscients de toute l’importance de la sécurisation de la liaison entre Saint-Louis et Saint-Pierre, d’autant plus qu’avec la route des Tamarins, Saint-Pierre n’est plus qu’à une demi-heure du Port. Cette accélération considérable des déplacements permet de libérer les énergies, comme le souligne la création d’un port sec à Pierrefonds, LogistiSud. Gageons que ces maires UMP seront les premiers à intervenir auprès d’un gouvernement UMP afin que l’État puisse accompagner à sa juste hauteur cet investissement fait par la Région au bénéfice du Sud.
Manuel Marchal
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