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États généraux : en avant le projet réunionnais —2—
14 octobre 2009, par
Le résultat de l’élection présidentielle signifiait une crise de confiance entre le peuple des DOM et le projet soutenu par la majorité des français. C’est en effet un projet contre lequel près de 60% des électeurs des quatre départements d’Outre-mer qui devait être mis en œuvre voici deux ans. Pourtant, il était possible de redonner espoir au peuple, en proposant une alternative capable de surmonter la crise de confiance.
Le 6 mai 2007 dans l’Outre-mer, c’est quasiment une majorité des deux tiers qui vote contre le projet de Nicolas Sarkozy. C’est l’illustration d’une grave crise de confiance. Comment en effet appliquer des mesures qui soutenue par à peine un tiers des votants ?
Face à cette crise de confiance, il est nécessaire de redonner espoir à la population. Et redonner espoir, c’est explorer des voies nouvelles, écouter les propositions. Cela signifie la rupture avec des attitudes sectaires et partisanes qui poussent à exécuter malgré tout ce qui a été rejeté par une très large majorité de la population.
Cette voie nouvelle, elle est à l’ordre du jour depuis le mois de février dernier, à travers la concertation des États généraux.
Mais que de temps perdu… c’est dès le lendemain de l’élection présidentielle qu’il fallait lancer une démarche telle que les États généraux.
Les États généraux dès 2007
Mais dans notre île, cette démarche avait déjà été anticipée. L’Alliance avait adopté une plate-forme que son président, Paul Vergès, a présenté aux candidats à la présidentielle.
Au président de l’Alliance, tous les candidats à la présidentielle ont fait part par écrit de leur accord aux propositions de la plate-forme. Dès la nouvelle connue, tous les Réunionnais ont été informés.
Au lendemain des résultats de la présidentielle, alors que le projet du vainqueur de l’élection était refusé par l’Outre-mer, pourquoi ne pas avoir fait une étude de faisabilité, ou tout le moins créé un groupe de travail conjoint entre les représentants locaux et parisiens pour donner à cette plate-forme le contenu le plus large possible ? La prise de cette décision aurait permis de proposer à la population une alternative susceptible de surmonter la crise de confiance. En effet, une telle décision aurait envoyé un signal, affirmant solennellement que les responsables politiques au plus haut niveau prennent acte du message du peuple, et décident de le prendre en compte l’urgence des revendications et les défis à long terme dans le cadre d’un projet issu d’une large concertation.
Sortir du sectarisme de parti
Mais au lieu de suivre cette voie, ceux qui ont la possibilité d’orienter les décisions du gouvernement ont choisi une tout autre méthode : la violence institutionnelle. Deux ans après, les dégâts sont considérables.
La crise de confiance a en effet atteint des sommets, dans tout l’Outre-mer, amplifiée par les conséquence du ralentissement économique. Elle s’est traduite par un mouvement social d’une grande ampleur, et qui menace constamment de reprendre. Il était pourtant possible d’éviter cette situation très difficile. Il suffisait de sortir d’un état d’esprit sectaire et de se mettre autour d’une table pour discuter d’un projet. La base existe, puisqu’elle a été validée par tous les candidats à la présidentielle.
(à suivre)
Manuel Marchal
La République est décentralisée, pas déconcentrée
« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée » : voici un extrait de l’Article 1 de la Constitution de la République.
Le texte fondamental de la République affirme donc que la République est décentralisée. Cela veut dire que dans toutes les compétences que l’État a décentralisé aux collectivités locales, celles-ci les assument donc de manière aussi responsable que les assumait l’État avant la décentralisation.
Puisque l’organisation de la République est décentralisée, un fonctionnaire ne peut plus dire « l’État c’est moi ». Depuis 26 ans, ce n’est plus vrai.
Car dans les domaines des compétences transférés aux collectivités, celles-ci peuvent dire depuis 26 ans : « l’État c’est moi ». À La Réunion par exemple, depuis que l’État n’est plus responsable de la construction des lycées, leur nombre a été multiplié par trois. Ceci démontre que les élus sont largement capables de faire ce que les fonctionnaires de l’État devaient faire auparavant, et même si l’État rechigne à transférer aux collectivités les ressources financières nécessaires l’exercice de ces nouvelles compétences.
La dynamique de l’Histoire, c’est donc clairement la décentralisation. Et cette dynamique est même inscrite dans le marbre de la Constitution.
Cela rend d’autant plus curieuse l’attitude de certains qui pensent imposer la déconcentration, et donc la mise sous tutelle par l’administration locale de l’État des décisions des élus locaux. C’est bien être à contre-courant de l’Histoire que de feindre d’ignorer que la République est décentralisée, et non pas déconcentrée.
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