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Instabilité économique dans la zone euro
13 avril 2012, par
Encore en pleine crise de la dette souveraine en Europe, les marchés obligataires et d’actions sont inquiets face au retour d’une nouvelle crise, après cette de la Grèce. Pour de nombreux économistes, l’austérité budgétaire dessert la croissance et accroît les risques d’instabilité.
Sur le plan conjoncturel, la croissance est toujours en berne et met en évidence un système économique européen à bout de souffle. En effet, les plans de rigueur et l’injection de liquidités par la Banque centrale européenne n’ont pas réussi à calmer les marchés, inquiets sur la situation économique des pays de la zone euro, aux premiers rangs desquels l’Espagne et l’Italie. Ces derniers ont pourtant annoncé des milliards d’économies supplémentaires avec la réduction des dépenses de santé et d’éducation en Espagne et pour l’Italie, la collecte de 40 milliards d’euros de recettes fiscales en plus en 2012.
10,8 % de chômage dans la zone euro
L’absence de volonté politique à mettre en place des mesures destinées à créer des emplois dans les pays européens conduit à une augmentation record du chômage et un impact direct sur l’économie des pays européens, notamment la consommation.
Le taux de chômage dans la zone euro était de 10,8% en février, et 10,2% dans l’ensemble de l’Union européenne. Selon les économistes, cette situation devrait perdurer, si ce n’est s’aggraver, comme l’a expliqué Jean-Michel Six, économiste chez Standard & Poor’s, dans »Le Figaro » : « La légère récession en cours dans la zone euro devrait se poursuivre jusqu’au 3e trimestre. Il faudra attendre la fin de l’année et le début 2013 pour se redresser dans des proportions modestes ».
Les perspectives de la banque d’affaires Goldman Sachs annonce un recul de 0,5% du PIB en 2012, suivi par une hausse contenue de 0,6% en 2012. Face à cela, les 12 chefs d’état européen, ont annoncé fin février, qu’il fallait « focaliser nos efforts pour relancer la croissance », afin de redresser les comptes publics de plusieurs pays de la zone euro. Ces derniers ont d’ailleurs indiqué que l’austérité et les réformes structurelles défavorisent la croissance. « Si les réformes structurelles sont faites pour accroître la croissance potentielle future, à court terme, elles vont plus probablement accroître la récession avec pour résultat de retarder la stabilisation du fardeau de la dette », développent les économistes chez HSBC.
Elections en France et en Grèce
La sortie de crise de la zone euro reste incertaine, en raison des contextes nationaux de la France et de la Grèce, qui sont en pleine élection, et de l’Espagne et l’Italie qui sont en pleine récession et pourraient ne plus être capable de rembourses ses créanciers. L’aide financière de 100 milliards d’euros octroyé à la Grèce et les crédits à taux bas de près de 1.000 milliards d’euros de la Banque centrale européenne (BCE) n’ont pas suffi à apaiser l’inquiétude des investisseurs à l’égard de la zone euro, malgré les nouvelles règles de discipline budgétaire.
Les élections en France restent la préoccupation majeure, car même si les deux principaux candidats ont assuré qu’ils respecteront l’objectif de réduction du déficit public à 3% en 2013, une incertitude persiste. D’autant que le candidat socialiste, François Hollande, a annoncé son intention de « renégocier » le traité européen de discipline budgétaire et fait planer le doute sur sa volonté d’intégrer une « règle d’or » d’équilibre budgétaire dans la Constitution. En Grèce, les élections législatives du 6 mai font craindre un nouveau retournement dans la crise grecque, même si les deux principaux partis, le Pasok socialiste et la Nouvelle Démocratie, de centre droit, ont promis qu’ils respecteraient tous les engagements pris par le gouvernement Papadémos.
La transition politique dans ces deux pays, dont le premier est le partenaire privilégié de l’Allemagne, et le second le canard boiteux de la zone euro, tous les regards portent sur ces élections qui pourraient tout de même apporter un changement de stratégie économique en Europe.
Céline Tabou
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