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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Assemblée plénière du Département
30 mars 2021
Les élus réunionnais se sont penchés le 24 mars sur différents dossiers visant à faire preuve de solidarité envers les étudiants réunionnais en mobilité, les Réunionnais « souhaitant construire une Réunion tournée vers le respect de l’environnement », les agriculteurs, et les citoyens.
A ces dossiers, une motion relative à l’accélération urgente de la campagne de vaccination contre la Covid-19 à La Réunion a été votée à l’unanimité. En effet, le Département veut accélérer la vaccination avec plus de centres et des doses du vaccin Johnson & Johnson.
D’autant plus que pour Cyrille Melchior, président du Département, la situation est “inquiétante”. Raison pour laquelle, il faut un « plan de vaccination massif de la population ».
Selon lui, les huit centres de vaccination ouverts ne suffisent pas, et il manque des doses de vaccin. « Nous allons discuter avec l’Etat et l’Agence Régionale de Santé pour aller plus vite et plus loin pour mettre à l’abri notre population », a alors assuré Cyrille Melchior.
D’ailleurs, ce dernier souhaite « acquérir très rapidement de nouveaux vaccins », afin de doter La Réunion de 580 000 doses pour vacciner la population de plus de 18 ans, « pour une bonne immunité collective ».
Le Département va ainsi mettre en place un plan de vaccination massif de la population réunionnaise, « en ouvrant des vaccinodromes sur chaque commune et en mobilisant les personnels de santé à cet effet ».
Médecins et personnels qualifiés en PMI vont être mobilisés pour « assurer la vaccination de nos publics prioritaires mais aussi du grand public ». Lors de l’assemblée, les élus ont proposé d’organiser au plus vite « une réunion avec les pouvoirs publics et les représentants du monde médical afin de mettre en œuvre les mesures d’urgence citées précédemment ».
En 2018, le Département s’est engagé à « donner aux territoires les moyens d’un développement cohérent et solidaire. Dans un contexte de restriction budgétaire, les collectivités se doivent de faire preuve d’ingéniosité et d’inventivité, d’ouvrir de nouvelles perspectives de partenariats pour une mise en œuvre efficace des politiques publiques de proximité », selon Cyrille Melchior.
Le PST2 (2021-2023) va « amplifier son action de proximité en direction des publics en difficultés ». En reconduisant ce dispositif, le Département compte l’adapter aux besoins des communes et des CCAS (Caisse Communale d’Action Sociale) en adéquation avec les compétences du Département.
Pour le dispositif Pacte de Solidarité Territoriale, 2e génération, la Collectivité départementale allouera une enveloppe de 100 millions d’euros sur trois années pour la période 2021-2023, répartie comme suit :
• un volet investissement « socle commun » : 75 millions d’euros sur la période de trois ans, soit 25 millions par an ;
• un volet investissement « projets structurants » : 10 millions d’euros sur la période de trois ans, qui permettra de financer des projets d’ampleur portés par les territoires ;
• un volet fonctionnement « social » : 15 millions d’euros de trois ans. A ce stade, une enveloppe a été attribuée à chaque commune, au regard de l’expérience du PST 2018-2020 et en cohérence avec la population.
Cependant, le montant alloué aux CCAS pose certaines questions. En effet, l’élu communiste René Sotaca a souligné le fait que « l’enveloppe de répartition des subventions met en avant de nouveaux défis à relever pour les CCAS », en raison de leurs nouvelles attributions.
Ce dernier a pris l’exemple du CCAS de Sainte-Suzanne, dont « l’enveloppe au titre du fonctionnement est revalorisée d’environ 20 000 euros l’année. Or au vu des champs de compétences du CCAS, cette enveloppe semble éloignée des défis à venir ».
D’ailleurs, de nouvelles actions majeures destinées à faire face à la crise Covid-19 ont été décidées, comme
• la mise en place d’une aide d’urgence de 500 euros en faveur des boursiers en mobilité et ceux qui ont des difficultés pour payer leur loyer.
• une prime exceptionnelle de 500 euros pour les salariés des services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD) et des établissements de compétence exclusive départementale.
• concernant le plan habitat, la Collectivité vise à doubler le nombre de cases à réhabiliter.
• le nouveau PST prévoit aussi le renforcement de l’insertion des jeunes par l’activité économique.
• dans le domaine de l’agrotourisme, l’aide de 1500 euros d’aides en faveur des acteurs sera renouvelée.
Le dispositif de retour de dépouilles de personnes originaires de La Réunion décédées hors du Département figurait également à l’ordre du jour. Un sujet sensible qui conduit de nombreuses familles dans des situations compliquées.
Or désormais, le Département a mis en place une aide au rapatriement permettant une prise en charge de :
• 3000 euros TTC pour les personnes décédées bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire (CSS), nouvelle appellation de l’assurance maladie mise en place pour aider les personnes ayant de faibles revenus à se soigner ;
• 50 % de la dépense, plafonnée à 1500 euros, pour les personnes décédées non bénéficiaires de la CSS dont les ressources sont inférieures ou égales à 2 fois le SMIC.
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