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Situation financière des partis politiques à La Réunion
21 février 2017, par
Un dossier publié hier dans « le Quotidien » fait état de la situation financière difficile du PCR en 2015. Grâce à une politique financière qui mettait à contribution les indemnités des élus pour constituer des réserves, ce cap difficile a pu être passé du fait de l’utilisation de ces réserves pour rembourser les dettes créées par une brutale baisse des recettes. Le 9e Congrès du PCR a décidé d’une nouvelle politique financière, basée sur la responsabilité de chacun.
Dans son édition d’hier, le « Quotidien » a consacré un dossier sur la situation financière des partis politiques présents à La Réunion en 2015. Selon « le Quotidien », en 2015, « le PCR est en grande difficulté financière de son propre aveu, au point même de s’interroger sur la poursuite même de son activité ». L’extrait des observations transmises par le PCR à la CNCCFP précise que le PCR « pourrait ne pas être en mesure d’acquitter ses dettes et de réaliser ses actifs dans le cadre normal de son activité. Les comptes annuels ont cependant été établis sur une base de continuité d’exploitation ».
Le 5e février, lors de son 9e Congrès, le PCR a abordé le problème des finances avec beaucoup de franchise. Ce point avait constitué une partie du rapport sur les moyens adopté à l’unanimité du 9e Congrès :
« Pendant longtemps, depuis les premiers succès électoraux du début des années 70, l’intégralité des indemnités des élus étaient reversés au Parti. C’est ce qui a permis au PCR d’investir dans des outils modernes pour Témoignages et pour K.O.I., de créer la première compagnie aérienne réunionnaise, la première compagnie maritime, une assurance mutualiste, d’investir dans une imprimerie, d’emprunter pour construire ou acquérir des biens immobiliers, payer des salariés (à Témoignages, notamment).
Tous ces investissements n’ont pas toujours été des succès, mais certains ont permis de bousculer le marché économique réunionnais et de briser des monopoles.
Lorsqu’on a eu moins d’élus, et surtout lorsqu’on a perdu la majeure partie du financement public, le PCR a eu moins de recettes, mais les charges étaient toujours là. Les dettes se sont accumulées et il a fallu bientôt vendre tout ce qui pouvait l’être pour éviter le pire. C’est cela que certains médias ont relayé les recettes exceptionnelles issues de la vente des biens du Parti. Mais ils n’ont pas dit que c’était pour payer les dettes des emprunts et des charges d’exploitation de Témoignages et de K.O.I., par exemple.
Malgré cela nous n’avons pas pu éviter la fermeture de KOI et de Témoignages papier.
En revanche, notre situation s’est désormais bien assainie et nous devrions clore la période de restructuration cette année, au plus tard l’année prochaine. »
Le PCR arrive à la fin d’une période. Il a connu un recul électoral important, qui s’est traduit par une diminution de ses recettes. Personne n’ignore les difficultés de la presse aujourd’hui. D’importants titres ont dû fermer. À La Réunion, cela s’est illustré par l’impossibilité de continuer l’édition papier de Témoignages, et par la fin de la radio KOI. Le Congrès a montré que le PCR a réglé ses dettes qui étaient importantes. Il a rappelé que le Parti s’était constitué des réserves grâce aux indemnités perçues par ses élus et reversées à l’organisation. Cette politique permettait d’anticiper d’éventuelles baisses de recettes. C’est pourquoi ces réserves ont été utilisées pour passer un cap difficile et éponger les dettes.
Une nouvelle époque s’ouvre, car le Congrès a décidée d’une nouvelle politique financière basée sur la responsabilité de chacun.
Autrement dit, l’article du « Quotidien » fait état d’une situation qui date de deux ans et qui a été depuis redressée.
M.M.
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