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Une victoire pour la démocratie et la lutte contre le changement climatique
20 octobre 2020, par
En chassant Evo Moralès du pouvoir, les putschistes soutenus par les gouvernements occidentaux ont cru qu’il suffisait d’écarter une personne pour légitimer leur coup d’État par une victoire aux élections. Mais les Boliviens ne sont pas tombés dans le piège de la personnalisation du débat politique. Ils ont pris conscience que ce sont les idées et le programme qui comptent, et que ceux qui les défendent ne sont que de passage. Désormais, la Bolivie doit reprendre sa place dans le domaine de la lutte contre le changement climatique.
En octobre, un coup d’État soutenu par l’Occident a chassé de la tête de l’Etat le Mouvement vers le socialisme et son dirigeant, le président de la République Evo Moralès. Une présidente a été autoproclamée par les putschistes et reconnue par une certaine « communauté internationale » alors que le Mouvement vers le Socialisme préservait l’ordre institutionnel par l’un de ses membres qui est devenu président de la République par intérim en attendant la fin de la crise. Ce maintien de l’ordre institutionnel n’a pas été reconnu par l’Occident.
Avec cette manœuvre, l’Occident comptait mettre la main sur les richesses naturelles du pays protégée des convoitises extérieures par la politique du MAS et de son dirigeant Evo Moralès. La Bolivie a en effet d’importantes richesses en hydrocarbures. Par ailleurs, la politique de développement menée en Bolivie exaspérait des membres de l’ancienne classe dominante, obligés de constater que l’État luttait contre la pauvreté, les inégalités et le changement climatique.
Depuis, la répression s’est déchaînée sans aucune condamnation de l’autoproclamée « communauté internationale », avec de nombreux morts. Evo Moralès a dû s’exiler, et il lui a été interdit d’être candidat à l’élection présidentielle organisée dimanche.
Comme la précédente, il n’a fallu qu’un seul tour pour que le Mouvement vers le Socialisme remporte le scrutin avec plus de 52 % des voix pour son candidat, Luis Arce. Luis Arce sera donc le prochain président de la République de Bolivie.
Verra-t-on l’Occident dont les dirigeants de la France remettre une nouvelle fois le résultat d’une élection présidentielle en Bolivie. Un courant de désinformation va-t-il faire croire une nouvelle fois que les élections ont été marquées par un résultat serré et de nombreuses fraudes ?
Si fraude il y a, elle ne peut venir que du camp de la subversion impérialiste qui avait pris l’initiative de faire un coup d’État et espérait compter sur des élections pour légitimer la dictature au service des puissances prédatrices étrangères et intérieures. Malgré tous les moyens dont les ptuschistes disposaient, ils n’ont pas réussi à suffisamment frauder pour empêcher l’expression du peuple de Bolivie.
Ils se sont sans doute fourvoyés en pensant qu’il suffisait de mettre hors jeu une personne pour que toute résistance s’effondre. Mais les Boliviens ne sont pas tombés dans le piège de la personnalisation du débat politique. Ils ont pris conscience que ce sont les idées et le programme qui comptent, et que ceux qui les défendent ne sont que de passage.
Désormais, la Bolivie doit reprendre sa place dans le domaine de la lutte contre le changement climatique. A chaque conférence internationale, son président Evo Moralès rappelait combien la vie de son peuple dépend des conditions climatiques. La Bolivie risque la sécheresse si les glaciers de la Cordillère des Andes fondent et n’alimentent plus les rivières.
La Bolivie appuie sa lutte sur le concept de Patchamama, la déesse mère de la Terre, qui rappelle combien tous les êtres vivants peuplant cette planète sont liés.
M.M.
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