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De l’affrontement bloc contre bloc à un monde multipolaire
6 avril 2011, par
La fin du Mur de Berlin a marqué le début de l’effondrement du bipolarisme et l’accélération du retour du monde vers le multipolarisme. Le retour de la Chine et de l’Inde en tant que superpuissance et l’émergence du Brésil remettent en cause le mode de pensée issu de la Guerre froide. Cette nouvelle réalité est en phase avec le rassemblement : sortir de l’affrontement pour rechercher des solutions acceptées par le plus grand nombre.
Au cours de ces vingt dernières années, les équilibres du monde ont été bouleversés. La fin du Mur de Berlin marque le début de l’écroulement du bipolarisme. Au cours des cinquante années précédentes, le monde avait été découpé en deux blocs. Ceux qui refusaient de se reconnaître dans l’un des deux camps étaient rejetés à la marge, en tant que non-alignés, par les puissances dominantes.
À l’époque de la Guerre froide, un des objectifs des deux grandes puissances était de constituer des relations privilégiées avec des pays ou groupes de pays dans la perspective de l’affrontement. Des axes se sont constitués. Il y eut la création de l’axe Amérique du Nord/Europe de l’Ouest dans l’OTAN. En réponse, l’Europe de l’Est créa l’axe du Pacte de Varsovie. D’autres axes furent ensuite constitués, mais toujours dans la même logique : créer un rapport de force suffisant pour dépasser l’autre.
Cette construction politique s’est retrouvée dans l’idéologie des partis politiques en Occident notamment. Deux blocs s’affrontaient, avec la création d’axes pour tenter de rapprocher ceux qui avaient une approche idéologique voisine, dans l’idée de dépasser l’autre bloc. C’est dans cet esprit que s’est faite l’union de la gauche en France, et c’est ce qui explique pourquoi dans le camp d’en face les conservateurs construisaient aussi leur bloc.
La fin d’un cycle
La fin de la Guerre froide a remis tout en cause. Le monde ne correspond plus à la construction idéologique de l’affrontement en France.
Cette nouvelle donne s’est inscrite dans un contexte de changement rapide. C’est la croissance démographique, c’est l’accélération de la mondialisation des échanges avec la création de l’Organisation mondiale du commerce, c’est également le début des prises de conscience au sommet des plus grands États sur l’impact des changements climatiques.
Tous ces changements ont coïncidé avec le retour inéluctable des deux anciennes superpuissances économiques sur le devant de la scène. Premières forces du monde d’avant le début de la colonisation européenne, l’Inde et la Chine reprennent leur rang. À cela s’ajoute l’émergence de puissances nouvelles telles que le Brésil ou l’Afrique du Sud. Le monde n’est plus sous l’influence de deux blocs, il redevient multipolaire. En conséquence, les rapports changent.
Un bloc ne peut plus l’emporter sur l’autre, c’est ce que montre par exemple la lutte contre le changement climatique. Si la moitié du monde tente d’imposer une solution à l’autre moitié, alors le problème ne pourra pas être résolu. La solution ne peut venir que d’un accord qui respecte tous les pays, et c’est à cette seule condition qu’il pourra être accepté par tous et produire des effets positifs. C’est une des conséquences de l’évolution vers un monde multipolaire.
La Réunion respectée dans sa diversité
Sur la base de cette évolution, une nouvelle pratique politique émerge. Plutôt que de tenter d’emporter la décision dans un affrontement bloc contre bloc et prendre le risque du blocage, le rassemblement change la donne.
Comme la nouvelle gouvernance du monde, il repose sur plusieurs pôles. Cela se traduit dans les trois composantes de la majorité plurielle. Cette conception permet d’élargir considérablement le champ des possibilités. En effet, le rassemblement permet de sortir de la situation où 50,1% de la population tente d’imposer son point de vue à 49,9%.
En allant au-delà des clivages, et donc en tenant compte de la multipolarité des sensibilités politiques à La Réunion, le rassemblement permet d’atteindre actuellement 66% de la représentation au Conseil général. En phase avec la réalité du monde de ce début de 21ème siècle, le rassemblement permet de créer les conditions du progrès.
Manuel Marchal
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