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Une semaine après le « Grand débat national » à l’Élysée
9 février 2019, par
Aujourd’hui est prévue une manifestation rassemblant des gilets jaunes, des syndicats et des associations de protection de l’environnement. Il sera notamment question d’une revendication portée par le mouvement social lancé depuis le 17 novembre : la lutte contre la vie chère. Lors de leur rencontre avec le président de la République la semaine dernière à l’Élysée, les maires et présidents de collectivités réunionnais présents sont intervenus sur différents thèmes. Maurice Gironcel, secrétaire général du PCR et maire de Sainte-Suzanne, a rappelé la position publique de son parti transmise dès octobre dernier à la ministre des Outre-mer, au sujet de l’utilisation d’une instance créée par la loi, la Conférence territoriale, élargie à toutes les forces vives du pays afin de travailler sur un projet. Les autres élus ont fait des déclarations qui restent à être éprouvées par la pratique.
Maurice Gironcel, secrétaire général du PCR et maire de Sainte-Suzanne, a rappelé que la question des inégalités, n’est toujours pas réglée depuis 70 ans.
S’appuyant sur les éléments de la crise(182.000 demandeurs d’emploi, plus de 40 % de la population sous le seuil de pauvreté, plus de 120.000 illettrés, l’inégalité devant la vie chère), il a souligné que ceci démontre que l’intégration ne peut se faire à plus de 10.000 kilomètres. D’où l’importance de « mettre en place un projet global, durable et solidaire ». Un outil peut être une structure prévue par la loi NOTRe, la conférence territoriale, qui serait alors élargie à toutes les forces vives, notamment les gilets jaunes. Cette conférence territoriale aurait alors la responsabilité d’élaborer un projet réunionnais.
Michel Vergoz, maire de Sainte-Rose, a rappelé que la plupart des gilets jaunes sont des personnes qui ne bénéficient pas de la prime de vie chère versée aux fonctionnaires titulaires. L’ancien sénateur a plaidé sur le thème de l’harmonisation des revenus, indiquant que cette question devra faire partie du débat.
Bachil Valy, maire de l’Entre-Deux, a souligné « les difficultés terribles de non concitoyens à boucler leurs fins de mois ». « La prime de vie chère accordée à la fonction publique d’État doit trouver un pendant dans la fonction publique territoriale et dans le secteur privé, à défaut elle crée une tension entre concitoyens ». Il demande donc « le versement de dotations de l’État aux collectivités pour permettre l’alignement de la prime de vie chère, et l’exonération du secteur privé des cotisations sociales pour augmenter les salaires ».
Joseph Sinimalé, maire de Saint-Paul, a affirmé que le principal problème reste le coût de la vie. Un tiers des dépenses des Réunionnais va dans l’alimentation et le transport. Il propose de subventionner par la continuité territoriale l’importation d’une catégorie alimentaire et fixer un prix de vente maximale de ces produits.
Stéphane Fouassin, maire de Salazie et président de l’Association des maires de La Réunion a déclaré que « la crise que nous vivons est sans précédent et profonde, mettant en doute les institutions mais aussi la capacité des élus à avoir des réponses aux demandes formulées auprès des gouvernements successifs ». Comment vivre avec 400 euros par mois alors qu’il faut se loger, se nourrir, payer les fluides, téléphone, parfois internet avec un coût de la vie qui défie l’entendement ? Il appelle à un rôle important de l’État dans la maîtrise des prix, avec une proposition de loi sur l’encadrement des prix à titre expérimental. Il s’agit de réglementer le prix de produits et de services.
Didier Robert, président de la Région, a indiqué qu’ « incontestablement la départementalisation, il y a 30 ans, 40 ans, 70 ans, aura finalement permis à certains d’aller vite, à certains de gagner beaucoup et à d’autres de n’avoir que pour seules perspectives la souffrance et la difficulté. Il faut que l’on arrête cette société d’inégalité que nous avons tous participé à construire. Il faut accepter de la changer en toute humanité. Vous représentez l’État qui doit être un régulateur. Vous devez accepter d’encadrer les prix comme vous l’avez fait sur les carburants ».
Michel Fontaine, maire de Saint-Pierre, a centré son intervention sur la stratégie du gouvernement visant à la neutralité carbone pour 2050. Après avoir rappelé que La Réunion est vulnérable aux effets du changement climatique, il a expliqué que la stratégie bas carbone doit être prise en compte. Or, l’enfouissement des déchets représente une part importante d’émission de gaz à effet de serre.
La Réunion doit intégralement repenser son modèle économique et sociétal en transformant radicalement ses modes de production et de consommation, a-t-il dit. C’est un chantier immense dans le contexte de l’insularité et la situation sociale. Quels seront les appuis et moyens pour La Réunion dans le cadre de la stratégie bas carbone et l’objectif de neutralité carbone pour 2050 ?
Jean-Paul Virapoullé, maire de Saint-André, a demandé à « ne pas appliquer systématiquement tous les remèdes métropolitains chez nous » à baisser le coût de la vie. La Réunion doit se lancer dans des filières innovantes.
Pour Cyrille Melchior, président du Département, « il faut tirer les leçons des crises sociales à répétition dans les Outre-mer. Pour éviter qu’elles ne reviennent périodiquement, il conviendrait de réfléchir au modèle de développement qui est le nôtre. Il nous faut donc changer de paradigme pour passer d’une économie sous perfusion à un nouveau modèle plus productif. Cela ne veut pas dire le renoncement à la solidarité nationale et européenne, liée à notre qualité de français, mais la mise en œuvre d’un développement plus endogène, à partir de ce que sont les Outre-mer. Il s’agit de passer du prêt-à-porter économique et social dupliqué à partir de la Métropole, à du sur-mesure en dotant chacun des Outre-mer d’un projet prenant en compte les spécificités de son territoire et la culture de sa population ».
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