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Après le rejet du projet de loi par le Sénat, retour à l’Assemblée nationale
7 novembre 2013
Plus de 200.000 Réunionnais dépendent du RSA pour survivre, 343.000 étaient sous le seuil de pauvreté en 2010, plus de 160.000 sont inscrits à Pôle emploi : ce sont ceux qui n’auront jamais droit à une retraite décente si jamais la durée de cotisation est allongée à 43 ans. À partir du 19 novembre, les députés de La Réunion seront au pied du mur.
Le Sénat a rejeté à l’unanimité le projet de loi de réforme sur les retraites. Si le résultat est présenté comme un camouflet pour le gouvernement, les motivations des groupes parlementaires sont différentes. Les communistes et les Verts s’opposent aux 43 ans de cotisation. L’UMP et l’UDI veulent marquer des points contre le gouvernement. Quant aux socialistes, ils ont décidé de voter contre le texte du Sénat, parce qu’ils estiment qu’il ne correspond plus à celui du gouvernement. Les sénateurs avaient supprimé les 43 ans minimum de cotisation par voie d’amendement. Les députés seront à nouveau saisis du texte le 19 novembre.
En première lecture, le projet de loi avait été adopté par seulement 10 voix de majorité. Autrement dit, il suffit que 5 députés qui ont voté pour changent d’avis pour que le texte soit remis en cause. Or, cinq députés de La Réunion avaient tout fait basculer en faveur des intérêts du gouvernement : Ericka Bareigts, Jean-Claude Fruteau, Monique Orphé, Jean-Jacques Vlody et Patrick Lebreton avaient voté pour. Ils ont donc l’occasion de corriger le tir.
Hier encore, une nouvelle donnée a souligné l’ampleur de la crise sociale à La Réunion. Plus de 209.000 Réunionnais survivent grâce au RSA. Dans leur foyer, ils n’ont donc rien d’autre. Tous sont donc contraints de vivre dans la grande pauvreté. Parmi les salariés, plus de 160.000 sont inscrits à Pôle emploi. Le projet de loi prévoit d’allonger à 43 ans la durée de cotisation pour avoir droit à une retraite complète. Avec un taux de chômage trois fois plus important qu’en France, la majorité des travailleurs du privé n’auront pas de retraite.
Les députés de La Réunion vont donc être au pied du mur. Sur ce texte, la majorité est serrée, et ils ont la possibilité de faire la décision sur ce scrutin. Le vote en seconde lecture leur donne l’occasion de prendre la défense des intérêts des Réunionnais, et voter contre. À moins qu’ils choisissent à nouveau de protéger le gouvernement en votant pour ou en s’abstenant ou ne prenant pas part au vote.
M.M.
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