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Prévisions pessimistes et manifestations
17 février 2016, par
Deux mois après les élections régionales, les difficultés s’accumulent dans tous les secteurs à La Réunion en ce début d’année. Ces problèmes demandent des réponses concrètes.
La dernière campagne des élections régionales de 2015 a été riche de diversions. Le point culminant a été atteint durant la campagne du second tour, où Didier Robert et Huguette Bello étaient les complices d’une conspiration du silence sur les problèmes qui touchent La Réunion. Mais ces problèmes sont plus forts que tout. Deux mois après le scrutin, il n’est pas une journée sans montrer des illustrations concrètes de la crise, et donc l’urgence de répondre concrètement aux problèmes posés.
C’est tout d’abord la situation inquiétante dans les communes. La dotation de l’État aux collectivités est en constante diminution. Le potentiel fiscal ne s’améliore pas, car la crise économique appauvrit la population. Ce sont donc des recettes en berne. La semaine dernière, le personnel de La Possession s’est mis en grève. Il a obtenu un plan de titularisation. Les travailleurs veulent en effet l’application de la loi, qui prévoit l’unité de la fonction publique. Pour financer cette mesure, de nouvelles recettes devront être trouvées. Dans l’état actuel, il semble difficile d’éviter une hausse des impôts.
À Saint-Paul, ces impôts vont augmenter. Face à la pression de ses promesses, le maire a décidé d’embaucher. La population paiera.
Ces exemples sont les signes avant-coureur d’une crise financière qui guette les collectivités à La Réunion. En effet, l’octroi de mer est menacé. L’Union européenne a accordé ce qui semble être un dernier sursis, avec un prolongement jusqu’en 2020. C’est une source capitale du fonctionnement des communes. Une fois cet impôt aboli, comment les collectivités pourront-elles compenser le manque à gagner ?
La CAPEB et la FRBTP annoncent une situation catastrophique dans le BTP en 2016. Les effets du Plan logement signé par le gouvernement voici plus de 6 mois se font attendre. Les représentants des patrons mettent en cause la sincérité du Premier ministre. Les mises en chantier de logements sociaux sont en chute libre, quant au secteur privé, il est dans le marasme depuis plusieurs années. Le BTP a déjà perdu près de 10.000 emplois depuis l’arrêt des grands chantiers par Didier Robert, Gilbert Annette et Huguette Bello. Le projet de nouvelle route du littoral est bien loin de compenser toutes ces pertes. On est bien loin des milliers d’emplois annoncés. Il tourne aujourd’hui à plein régime, mais ne donne du travail qu’à quelques centaines de personnes. Compte tenu de la nature très spécifique des travaux, sur la mer, une partie des employés sont des travailleurs venus d’ailleurs.
En termes d’emplois, la NRL est donc très loin de la route des Tamarins. Cette dernière donnait en permanence du travail à plusieurs milliers de personnes. Son chantier se situait sur terre, ce qui permettait aux entreprises réunionnaises de répondre à la demande.
La filière canne-sucre est toujours dans l’incertitude à cause de la fin des quotas sucriers. Les nouvelles qui arrivent de France ne sont pas rassurantes. Là-bas, une grande partie des éleveurs sont menacés de disparaître à cause justement de la libéralisation totale de leur marché. Les aides d’urgence de l’État ne suffisent pas. Les éleveurs demandent la garantie des prix. Mais cela signifie revenir sur la décision de suppression des quotas, une mesure que le gouvernement n’envisage pas.
À La Réunion, François Hollande avait réaffirmé l’engagement de la France à supprimer les quotas sucriers. Dans son discours en août 2014 à Bois-Rouge, c’était la seule certitude : pas question de remettre en cause l’ouverture totale à la concurrence du marché du sucre en Europe à partir de 2017.
Pour 2017, le prix de la canne n’est toujours pas fixé. La Convention canne prévoit que les discussions s’engagent cette année. Face à l’incertitude, c’est la menace d’une année sans coupe brandie par des planteurs. La filière canne-sucre représente 18.000 emplois à La Réunion, cela concerne 100.000 personnes. L’arrêt de la production sucrière à Hawaii cette année montre qu’il n’existe pas de sanctuaire face à une concurrence sauvage sur la base du coût de production.
Depuis lundi, des jeunes ont décidé de manifester leur inquiétude face à cet avenir incertain. Il se mobilise dès maintenant, car ils savent qu’à la sortie de l’école, plus de la moitié d’entre eux seront au chômage. Ils refusent cette fatalité et dans le Sud, des grèves ont eu lieu au Tampon, à Saint-Pierre et à Saint-Louis.
Tous ces faits sont des illustrations supplémentaires de l’impasse dans laquelle se trouve le système, 70 ans après l’abolition du statut colonial. La Réunion est à la croisée des chemins, alors que la crise s’amplifie chaque jour.
M.M.
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