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Après l’annonce d’une croissance nulle au premier semestre
18 août 2014, par
L’annonce d’une croissance nulle n’a pas surpris l’exécutif qui a décidé de maintenir le cap des réformes. Le Premier ministre, Manuel Valls a expliqué qu’il est « hors de question » de changer de politique assurant que « le pacte de responsabilité et ses 40 milliards de baisse de coût du travail vont véritablement entrer en œuvre maintenant ».
La déclaration de Manuel Valls, au Journal du Dimanche, fait suite à la publication de l’enquête de l’institut français de l’opinion publique (Ifop), mettant en avant la « défiance massive » contre le gouvernement. D’après ce sondage, plus de huit Français sur dix « ne croient pas le gouvernement capable de retourner la situation économique ».
D’ailleurs, 85% d’entre eux doutent des capacités du gouvernement à lutter contre le chômage, 84% n’attendent pas d’’amélioration de la croissance et 82% estiment que le gouvernement ne pourra pas réduire les déficits. L’institut a constaté que « la défiance est majoritaire à gauche », 58% des sympathisants socialistes n’ont pas confiance dans la politique économique du gouvernement.
En pleine tempête économique et politique, le gouvernement a décidé de continuer ses réformes, et tout particulièrement son pacte de responsabilité qui devrait être mis en place rapidement. Ce pacte a été dénoncé par la majeure partie des syndicats, l’opposition et des parlementaires socialistes. Face à eux, Manuel Valls a répondu que « si on ne soutient pas les entreprises pour leur propre compétitivité, alors le pays ne se relèvera pas », déplorant « certains à gauche qui tiennent des propos irresponsables ».
Pourtant, le Conseil Constitutionnel a rejeté l’allégement des cotisations salariales, inscrite dans le volet social du pacte de responsabilité. Un refus supplémentaire de la part des Sages, qui avaient retoqué, entre autres, la version initiale de la taxe à 75%. Malgré ce refus des Sages, le gouvernement a décidé de contourner la censure en faisant passer cet allègement par la voie fiscale. Le gouvernement devrait proposer prochainement « mesures alternatives de même ampleur », destinées à « amplifier » dès 2015, le « dispositif de baisses d’impôt déjà annoncé » pour les particuliers.
Matignon avait alors cité plusieurs options comme l’impôt sur le revenu, le crédit d’impôt, la prime pour l’emploi ou encore la CSG. Malgré les oppositions et le rejet du Conseil Constitutionnel, l’exécutif reste confiant, car « on ne peut pas relever un pays qui s’enfonce dans la crise depuis trop longtemps, qui vit au-dessus de ses moyens depuis tant d’années, sans dire la vérité aux Français », a déclaré le Premier ministre au JDD.
Pour Manuel Valls, « oui, la politique que le président de la République a décidé de mettre en œuvre nécessite du temps pour produire des résultats. Mais il est hors de question d’en changer. Le pacte de responsabilité et ses 40 milliards de baisse de coût du travail vont véritablement entrer en œuvre maintenant ».
Suite aux déclarations de Manuel Valls, plusieurs personnalités ont réagi. Pour Jean Claude Mailly de Force Ouvrière, « je ne pense pas que ce soit utile de dire que ceux qui ne sont pas d’accord avec la politique du gouvernement sont des irresponsables ». Ce dernier a estimé au micro d’Europe 1, que le maintien du cap de la politique économique du gouvernement, est « une erreur », car « il faut savoir réajuster une politique économique quand elle ne fonctionne pas ».
Pour Cécile Duflot (EELV), « tout le monde peut se tromper, mais seulement le fou persiste dans l’erreur ». Une position partagée par l’opposition, comme Rachida Dati, qui a fustigé les propos du Premier ministre sur la nécessité de tenir « un discours de vérité » face à la croissance nulle. Pour cette dernière, il s’agit de « ne rien changer, continuer à s’écraser ! ». De leurs côtés, les frondeurs du Parti Socialiste maintiennent leur appel à « une autre politique ».
Céline Tabou
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