
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
30 juin, parMézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
La Région et 12 communes créent la première SPLA de l’Outre-mer
29 janvier 2010
Avec la création d’une SPLA comportant 13 collectivités de sensibilités politiques différentes, le développement va pouvoir passer à la vitesse supérieure. La Société publique locale d’aménagement permet en effet de réduire le délai de mise en chantier d’un projet. C’est donc un outil adapté aux défis que La Réunion doit relever : sortir de la crise au plus vite pour réaliser le développement durable pour un million d’habitants.
Hier, c’est dans la salle Daniel Pavageau du Conseil régional que les représentants de 12 communes, de la Fédération régionale des entreprises publiques locales de l’océan Indien, et de la Région ont participé à l’assemblée constitutive de la première Société publique locale d’aménagement de tout l’Outre-mer. Cette SPLA s’appelle Maraïna, du nom d’une des premières Réunionnaises, une ancêtre commune à beaucoup d’entre nous.
Maraïna est un nouvel outil pour préparer l’avenir, celui de La Réunion de 2025, celle du million d’habitants autonome sur le plan énergétique grâce aux énergies renouvelables.
La Région, Saint-Pierre, Saint-Joseph, Petite Île, La Plaine des Palmistes, Saint-Leu, Trois-Bassins, La Possession, Le Port, Saint-André, Sainte-Suzanne et Saint-Louis ont décidé de créer ensemble une nouvelle structure qui s’inscrit pleinement dans un nouveau type de gouvernance en rupture totale avec le sectarisme partisan.
Cette illustration concrète du partenariat institutionnel est ouverte à toutes les collectivités qui souhaitent mutualiser leurs énergies. Maraïna pourra compter dans ses rangs 25 communes, précise Paul Vergès.
Efficacité, diversité, unanimité
Dans son intervention, le président de la Région a expliqué les atouts de cette nouvelle structure sans équivalent dans tout l’Outre-mer. C’est une société qui, à la différence des anciennes SEM devenues Entreprises publiques locales (EPL), a un capital détenu à 100% par les collectivités territoriales adhérentes. Ce type d’actionnariat permet d’accélérer les procédures précédant le lancement d’un projet. Face à la crise et la croissance démographique, il est essentiel d’agir vite. Maraïna est donc un accélérateur du développement. La démonstration tient en trois points.
La SPLA répond tout d’abord à un besoin d’efficacité. Elle permet de mettre en commun les moyens techniques, indique Paul Vergès. Président de la SR21, Pierre Vergès précise que cette mise en commun peut être une mise à disposition de personnel d’une collectivité ou d’une EPL pour travailler sur un projet lancé par une autre collectivité. « C’est un travail en étroite collaboration avec les autres SEM », indique Pierre Vergès.
La SPLA exprime ensuite la diversité de collectivités présentes dans les 4 microrégions. C’est la garantie que la réalisation des équipements dans une commune puisse bénéficier à l’ensemble de La Réunion, dit en substance Paul Vergès. C’est une structure globale qui allie cohérence et efficacité, indique Alain Armand, président de la Fédération régionale des EPL de l’océan Indien, c’est « le principe de la complémentarité et de la synergie ».
Des projets partagés
Par exemple, si une commune a dans ses cartons un projet d’école HQE, elle pourra bénéficier du soutien de Maraïna car cette école concourt à un objectif qui concerne toute La Réunion : l’autonomie énergétique. La SPLA est donc un outil pour que chacun puisse avoir la possibilité de participer à la mise en cohérence d’un projet global.
La SPLA illustre enfin une gouvernance adaptée à l’évolution de la société et aux défis qu’elle doit relever. « Toutes les décisions sont prises à l’unanimité », précise Paul Vergès. Pierre Vergès met l’accent sur la capacité de détachement par rapport à un prétendu risque d’hégémonie dont font preuve les membres fondateurs de la SPLA, ce qui confirme bien que cet outil n’est pas là pour permettre à une collectivité d’imposer sa vision à d’autres.
Outil de l’accélération des projets, Maraïna permettra de passer à une vitesse supérieure pour réaliser le développement du pays.
Manuel Marchal
Le dépassement
Paul Vergès rappelle que Maraïna s’inscrit dans une stratégie de partenariat institutionnel qui est une caractéristique de la politique menée à la Région depuis 1998.
La retenue collinaire des Herbes blanches au Tampon, le parc du Colosse à Saint-André, ou le port de Sainte-Rose ont été le résultat de partenariat entre des collectivités dirigées par des élus qui n’étaient pas du même bord politique que la majorité régionale, et la Région.
C’était aussi le cas de la rénovation de 350 groupes scolaires co-financés par les communes et la Région.
Paul Vergès souligne également que s’il avait fallu que les maires des communes traversés par la route des Tamarins appartiennent à la même tendance politique que la majorité de la Région pour lancer cette infrastructure, alors la route n’aurait jamais été réalisée puisqu’au moment de la décision, Saint-Paul, Saint-Leu, Trois-Bassins et l’Étang-Salé étaient dirigées par des élus n’appartenant pas aux composantes de la majorité du Conseil régional.
La création de Maraïna rappelle que la marche vers le développement est capable de dépasser les divergences afin d’atteindre un objectif partagé par tous.
« Création de la première Société publique locale d’aménagement d’Outre mer : la SPLA Maraïna »
Voici le communiqué de presse qui annonce la création de la première SPLA à La Réunion.
« Le 28 janvier 2010, 12 Communes, La Plaine des Palmistes, Saint André, Sainte Suzanne, La Possession, Le Port, Trois Bassins, Saint Leu, Saint Louis, L’Entre Deux, Petite Île, Saint-Pierre, Saint Joseph, et la Région, se sont réunies en assemblée générale constitutive, pour créer à La Réunion la première Société publique locale d’aménagement d’Outre mer, la SPLA Maraïna.
Cette démarche illustre la très forte volonté de construire le développement durable de l’île appliqué à l’aménagement, à l’assainissement et aux équipements publics, de contribuer à atteindre l’autonomie énergétique en 2025 et de participer au plan de relance stratégique de la commande publique.
Cette naissance est légitimée par deux textes législatifs (la Loi n°2006872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement qui crée l’outil SPLA dans son article 20 et la Loi 2009 323 du 25 mars 2009 portant mobilisation du logement et lutte contre l’exclusion).
La SPLA est un instrument novateur tant dans son mode de gouvernance que dans son utilité.
Les Collectivités actionnaires de la SPLA Maraïna veulent répondre à l’attente très forte des populations, autour de ce levier de l’action publique.
Elles inscrivent leurs décisions et actions en cohérence avec le PR2D (Plan réunionnais de développement durable), le PRERURE (Plan régional des énergies renouvelables et d’utilisation rationnelle de l’énergie), les plans de déplacement ainsi que les nouveaux modes de transports qui induisent de repenser l’aménagement du territoire.
En effet, les défis et enjeux environnementaux en termes de changement climatique, de protection de l’environnement, de maîtrise de la production et de la consommation énergétique, les démarches du Grenelle de l’environnement et de la mer trouvent leur résonance avec plus d’acuité en milieu insulaire tropical.
Les Collectivités actionnaires de la SPLA Maraïna s’accordent à mettre en commun leur volonté partagée de développer leur territoire dans la vision d’un aménagement global et cohérent à l’échelle de l’île.
Ainsi, Maraïna — du nom de la première femme malgache installée à La Réunion — se distingue par les valeurs de partage, de solidarité, d’égalité et d’ouverture au plus grand nombre, qui fonde son mode de gouvernance ».
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