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Perspectives pour 2018 -1-
2 janvier 2018, par
L’année 2018 commence avec les mêmes questions à l’ordre du jour que 12 mois auparavant. La principale concerne l’emploi. Les mesures prises à la suite de l’alternance en France ne vont en effet pas dans le sens d’une amélioration. Lors de ses vœux, le président de la République n’a annoncé aucune inflexion de cette politique.
Quelques jours avant le passage avant la nouvelle année, Pôle emploi et la DIECCTE ont publié les chiffres du chômage à La Réunion. Ils indiquent que plus de 181.000 Réunionnais sont inscrits en tant que demandeurs d’emploi. Ce nombre n’a pas baissé au cours des 12 mois précédents. Ils sont l’illustration de la grave crise sociale subie par les Réunionnais. Car ce chômage de masse a pour conséquence la pauvreté, avec plus de 40 % de la population sous le seuil national. Il a aussi pour conséquence le mal-logement, car le parc social ne suffit pas à répondre à la demande, tandis que les loyers sont trop élevés pour les capacités contributives de locataires potentiels.
Dans le domaine de l’emploi, l’arrivée d’un nouveau pouvoir a marqué la poursuite des politiques suivies par le précédent gouvernement. Les mesures de la loi El-Khomri ont été amplifiées par les Ordonnances changeant le Code du Travail. Il est désormais plus facile de licencier. De plus, les dommages et intérêts en cas de licenciement abusif sont désormais strictement encadrés par un barème. Un simulateur est même disponible sur le site internet de l’État. Ainsi, un patron qui veut se débarrasser d’un travailleur sait à l’avance combien il devra payer et peut organiser sa trésorerie en conséquence. Le but officiel de ces dispositions est de faciliter les embauches, mais aucune contrepartie n’est demandée aux patrons.
C’est dans ce contexte qu’est intervenue l’annonce de la fin des emplois aidés pour 2019. Cela s’accompagne d’une baisse dès 2018 du co-financement par l’État du salaire de ces travailleurs. À La Réunion, les associations et les collectivités sont les principaux utilisateurs de ces emplois. La politique d’austérité de l’État vis-à-vis des collectivités ajoute une difficulté supplémentaire.
Les subventions vers les associations diminuent. C’est ce qu’illustre notamment le cri d’alarme du CEVIF. Faute de maintien du soutien des pouvoirs publics, cette association de lutte contre les violences intra-familiale devra licencier du personnel. Les collectivités elles-mêmes doivent réduire les investissements créateurs d’emploi, et ont moins de moyen pour embaucher des contrats aidés. S’ils ne constituent pas une réponse durable au chômage, ces contrats sont actuellement le seul moyen pour que des dizaines de milliers de Réunionnais échappent temporairement au chômage.
Dans une cérémonie de vœux aux Français placée sous le signe de la fraternité, le président de la République n’a pas annoncé d’inflexion dans ces politiques. Il continuera à appliquer les mesures prévues dans son programme de candidat, a-t-il dit. Cela s’est traduit par une diminution de la contribution fiscale des plus riches. Ainsi, ceux qui profitent le plus du système voient leur effort diminuer envers l’État qui leur permet d’accumuler en toute sécurité un patrimoine important.
L’année écoulée a montré également les limites des parlementaires pour s’opposer à cette politique. Les interventions à la tribune de l’Assemblée nationale, les conférences de presse et autres actions n’ont eu aucun effet face à la résolution du gouvernement à changer le contrat social. Autrement dit, les mêmes politiques produiront les mêmes effets : le maintien du chômage bien au-dessus du seuil de l’intolérable.
M.M.
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