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La clarification après le sommet de l’Eurogroupe sur la Grèce
23 juillet 2011, par
À l’hyper président Nicolas Sarkozy appelait à réformer le système, taxer les banques… Mais aussi de nationaliser les banques. Sacré tournant dans la politique de la droite, Nicolas Sarkozy avait étudié la possibilité de lancer un grand emprunt afin financer des nationalisations temporaires des banques. Force est de constater que dans les faits, le plan proposé vise à mobiliser une fois de plus des fonds publics pour venir au secours de banques privées coupables d’être parties à l’aventure pour traquer le profit. De la parole aux actes, le fossé, trois illustrations.
1) Où est la modération des salaires des banquiers ?
En septembre 2008, la banque Lehman Brothers s’effondre, entraînant avec elle la transformation d’une crise financière en crise économique. À ce moment, Nicolas Sarkozy arguait le cadrage des rémunérations des dirigeants des grandes entreprises et entre autres, la réorganisation du système monétaire. Dans son discours, le chef de l’état promettait de « refonder le système monétaire, c’est bien davantage que réprimander les Chinois sur le yuan ou les Américains sur le dollar : c’est repenser entièrement le rôle des Banques Centrales au sein du système économique. C’est repenser le rapport entre les États et leurs banques centrales, c’est repenser le rapport entre le système bancaire et les citoyens ».
Deux ans et demi plus tard, Nicolas Sarkozy n’est pas revenu sur ses mesures de rémunérations des grandes entreprises, qui ont fait des bénéfices records et distribué les dividendes aux spéculateurs, responsables de la crise économique et financière.
2) Les spéculateurs toujours maîtres du jeu
2008, Nicolas Sarkozy fait des remontrances aux banques et traders : « on a laissé les banques spéculer sur les marchés au lieu de faire leur métier qui est de mobiliser l’épargne au profit du développement économique et d’analyser le risque du crédit.
On a financé le spéculateur plutôt que l’entrepreneur. On a laissé sans aucun contrôle les agences de notation et les fonds spéculatifs.
On a obligé les entreprises, les banques, les compagnies d’assurance à inscrire leurs actifs dans leurs comptes aux prix du marché qui montent et qui descendent au gré de la spéculation.
On a soumis les banques à des règles comptables qui ne fournissent aucune garantie sur la bonne gestion des risques, mais qui, en cas de crise, contribuent à aggraver la situation au lieu d’amortir le choc ».
Un an après ce discours, Nicolas Sarkozy lance un grand emprunt de 35 milliards d’euros porté par les contribuables, pas par les banques.
Loin de l’idée de nationalisation et de taxation des banques, le président de la République a choisi de faire porter la responsabilité des erreurs des spéculateurs aux contribuables. Les pertes des banques sont en effet devenues les dettes des États, notamment en Europe. « La crise a donc creusé nos déficits parce que nos recettes fiscales ont baissé », avait déclaré en décembre 2009, Nicolas Sarkozy à Paris.
3) Le chef d’œuvre : le sauvetage des banques impliquées dans la crise grecque
Aujourd’hui, aidé par la chancelière allemande Angela Merkel, le chef de l’État français remet le couvert aux banquiers et spéculateurs. En effet, sans attendre le sommet extraordinaire de la zone euro, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont décidé les modalités d’aide à la Grèce afin d’aider les banques à « avoir de nouveau confiance ».
Ce sont en effet les banques, et pas le peuple grec, qui doivent avoir « de nouveau confiance ».
Voilà comment dans les faits, Nicolas Sarkozy est le sauveur des banques, pas du peuple grec. Car ce dernier devra payer pendant des décennies les erreurs commises par des sociétés guidées par le profit à courte vue.
Céline Tabou
Pourquoi les citoyens doivent-ils payer à la place des banques ?
Certains médias vendent une grande avancée actée par le sommet de l’Eurogroupe sur la crise grecque : le secteur privé sera mis à contribution.
Il serait intéressant de connaître la responsabilité du secteur public dans la crise que vit la Grèce. En effet, la dette provient essentiellement du fait que des banques privées ont prêté de l’argent et ne sont pas sûres d’être remboursées.
Résultat : une pression considérable est mise sur les représentants du peuple grec : l’Union européenne et le FMI leur demandent de tout vendre, c’est l’application sur le continent européen des fameux plans d’ajustement structurels qui ont fait tant de dégâts sur le continent africain.
En plus, les chefs d’État et de gouvernement décident que la plus grande partie de l’effort sera fait par les fonds publics, le privé n’étant là que pour compléter à hauteur de 30%, sur la base d’une contribution volontaire « via des opérations d’échange d’obligations (37 milliards) et de rachats de titres (12,7 milliards) », indique "les Échos".
Quant aux 109 milliards restant, ils seront à la charge des États qui devront emprunter auprès des banques pour financer ce plan. Donc les banques gagneront encore de l’argent sur cette opération.
Si le président de la République était véritablement au service de la population, l’accord aurait dû obliger les banques à prendre en charge totalement le versement des 159 milliards d’euros à la Grèce. Mais grâce à Nicolas Sarkozy, ce sont les citoyens des pays de la zone euro qui devront payer 109 milliards auxquels s’ajouteront les intérêts des banquiers.
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