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3 mai 2019, par
Hier en conférence de presse, le PCR a réaffirmé que La Réunion reste dans une situation néocoloniale avec Paris et avec l’Europe. Avec Paris, c’est le recyclage de transferts publics en bénéfices privés qui retournent en France. Avec l’Europe c’est « je vous donne de l’argent mais voilà ce que vous devez faire avec cet argent ». Pour le PCR, avec l’acte nouveau de décentralisation, ou avec ces élections européennes, c’est la nécessité de fondamentalement définir une nouvelle relation basée sur le respect et sur l’égalité : « Nou lé pas plis, nou lé pa moin, nou lé kapab faire ». C’est à dire plus de responsabilité pour plus d’autonomie.
Yvan Dejean, porte-parole du PCR, rappelle que l’expression du chef de l’État fait suite aux demandes des gilets jaunes qui réclamaient des mesures pour plus de justice fiscale et moins d’inégalités.
Le soir de la conférence de presse, le PCR avait souligné que si les mesures sont bonnes à prendre, elles ne pourront régler une crise sans commune mesure avec la situation de la France. Pour le PCR, la seule ouverture à saisir est le nouvel acte de la décentralisation avec le principe de la différenciation. Il sera exposé en juin pour une révision constitutionnelle.
« La population est inquiète, elle a été et reste en colère et ne voit pas sa situation s’améliorer dans le quotidien. Le mécontentement est là, général », indique le porte-parole du PCR. Le PCR comprend l’opinion, « nous sommes opposés à la politique menée par ce gouvernement qui consiste à casser tous les acquis du Conseil national de la Résistance ». Le PCR n’adhère pas à cette idéologie qui s’attaque aux plus fragiles et protège les plus riches.
Yvan Dejean rappelle que son parti n’a eu de cesse d’alerter l’État sur la gravité de la crise à La Réunion, et a voulu faire preuve de responsabilité quel que soit le gouvernement en apportant son analyse et ses propositions. Il précise que 3 semaines avant le début du mouvement des gilets jaunes, le PCR a remis une note à la ministre des Outre-mer rappelant son analyse et lui disant : « cela ne peut plus durer ». Une analyse qui reste pertinente pour le PCR.
En effet, il est convaincu qu’il ne peut y avoir d’embellie sans un changement radical de politique. La crise est le résultat d’une politique. En octobre 2018, près de 180.000 demandeurs d’emploi étaient dénombrés dans les statistiques. L’INSEE a récemment annoncé un taux de chômage à 24 % de la population active en 2018, c’est à peu de chose près la situation d’il y a 40 ans. « En 40 ans, des milliards ont été déversés sur La Réunion, sans effet, à quoi a servi cet argent », interroge Yvan Dejean, d’autant plus qu’« il faut penser aux plus de 200.000 jeunes qui sont à l’école qui vont arriver par vagues successives. Et d’ici 2030, il faut compter avec 100.000 nouvelles naissances, nous serons à 1 million d’habitants. Avec le saupoudrage actuel, on ne résoudra rien de tout ».
Une récente étude de l’INSEE note que La Réunion est le territoire le plus inégalitaire de la République, poursuit le responsable communiste. « L’année dernière a été une des pires pour la filière canne. La généralisation des APE entre les voisins et l’Union européenne constitue une grave menace pour les productions agricoles ».
« Ce système est arrivé au bout, seul un changement de politique pourra nous faire sortir de l’impasse », explique le PCR pour qui « les gilets jaunes sont une illustration de ce modèle à bout de souffle, ils montrent aussi que les Réunionnais veulent participer au développement de leur île ». « Si Mme Girardin a éteint le feu, les braises couvent toujours », ajoute Yvan Dejean, « le PCR réaffirme l’urgence d’une conférence territoriale élargie à tous les élus de la Région, conseillers départementaux, l’ensemble des maires et toutes les forces vives (associations, acteurs sociaux, acteurs économiques, presse…) ». L’objectif est de déboucher sur un plan cohérent de développement durable et solidaire, « nous revendiquons un projet réunionnais, mis en œuvre par les Réunionnais ».
Pour sa part, le PCR met en avant quelques propositions pour ce débat : une assemblée territoriale dotée de larges compétences, chargée de gérer un fonds régional de développement.
Cette nouvelle étape, c’est la responsabilité pour plus d’autonomie, « il nous appartient tous d’être à la hauteur du défi relevé par les aînés de 1946, pour une émancipation de La Réunion : responsabilité, émancipation, autonomie. C’est la possibilité de dire ce qui est bon ou pas pour La Réunion dans le cadre de la République », conclut Yvan Dejean.
M.M.
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