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Une brochure éditée à l’occasion du 75e anniversaire de l’abolition du statut colonial à La Réunion
25 mars 2021, par
A l’initiative de la commémoration du 75e anniversaire de l’abolition du statut colonial vendredi dernier à Saint-Denis, l’association « Pour un 19 mars célébré » a présenté hier la brochure réalisée à cette occasion : « 75 ans de vie commune, et après ? »
L’association « Pour un 19 mars célébré » tenait hier une conférence de presse. Elle était représentée par Serge Folio, trésorier, Ary Yee Tchong Chi Kan, président, Cyrille Seraphin, ainsi que par Julie Pontalba et Risham Badroudine, auteurs de la brochure.
Ary Yée Tchong Chi Kan explique la démarche. Il s’agit de faire du 19 mars une date célébrée comme l’est le 20 décembre depuis 1983. Le 19 mars marque la rupture avec le régime colonial instauré depuis le début du peuplement de La Réunion en 1663.
« Depuis le 19 mars 1946 nous sommes entrés dans l’ère de l’Humanité », précise le président de l’association. Avant nous n’étions rien, le colonisé n’a pas de langue, il est jugé inférieur. S’ouvre alors un espace de luttes pour être reconnu comme des femmes et des hommes qui ont des droits individuels et collectifs. » Juste après la libération de la France, les peuples colonisés demandent le droit de vivre libre, au même titre que les Français libérés de l’occupation nazie notamment par les peuples colonisés. Entre 1956 et 1959, la création des partis communistes aux Antilles et à la Reunion ont accéléré la bataille pour la reconnaissance des droits. « La lutte continue ». Et de rappeler la démission des députés Paul Vergès et Elie Hoarau, étape importante pour la reconnaissance des droits des Reunionnais, via l’application l’article 2 de la loi de 1946.
« La création de l’association vise à rassembler la population sur un point d’histoire commune », ajoute son président qui revient sur « plusieurs symboles » marquants de la célébration du 19 mars vendredi dernier à Saint-Denis. Tout d’abord, la diversité des participants et ensuite les intervenants, notamment Raoul Lucas, Elie Hoarau, président du PCR et Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis, qui rendit hommage aux premières femmes élues à Saint-Denis. Parmi elles figurait Isnelle Amelin qui avait une permanence sociale près du lieu de la commémoration. Ce bâtiment fut rasée par Auguste Legros. Enfin, le symbole du lieu : Paul Vergès s’est battu pour faire appliquer la loi de 1946 et pour aller plus loin avec le projet du PCR.
La brochure est ensuite présentée par Julie Pontalba et Risham Badroudine. Julie Pontalba rappelle que le 19 mars 1946 est une décolonisation originale qui n’a pas été le choix de l’indépendance. La brochure s’est concentrée sur l’évaluation de la période écoulée depuis, et propose quelques pistes.
Dans la brochure, pas de retour sur ce qui a amené le 19 mars 1946, mais d’évaluer toute la période qui s’est écoulée et proposer quelques pistes.
Tout d’abord il est question de la célébration du 19 mars, « la fin d’un système abominable ». Cette lutte a commencé depuis une quinzaine d’années. En 2006, Paul Vergès a lancé le mot d’ordre et en 2016 il déposa une proposition de loi visant à faire du 19 mars une date célébrée.
Risham Badroudine évoque le bilan et les contradictions de cette décolonisation, 75 ans après. La Reunion est qualifiée de département hors norme en raison d’indicateurs sociaux « hors-norme ». Des inégalités importantes, une pauvreté qui concerne même 20 % des ménages qui travaillent, 30 % des jeunes sortent du système scolaire sans.diplome, un PIB par habitant inférieur de 11000 euros à celui de la France, et un creusement continu du déficit commercial qui atteint aujourd’hui 5 milliards d’euros.
« Ces chiffres attestent les limites du modèle », conclut Risham Badroudine, alors que la perspective du million d’habitants se rapproche pour La Réunion.
Pour oeuvrer à la prise de conscience des Réunionnais sur une date essentielle de leur histoire, l’association « Pour un 19 mars célébré » a choisi de modifier sa gouvernance. L’association aura deux collèges. Le premier sera constitué de personnes d’expérience pour ne plus que les anciens disparaissent sans pouvoir transmettre leur savoir. Le second collège travaillera sur les activités. L’association réfléchit à la création d’un institut pour la mémoire.
M.M.
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