9ème canton de Saint-Denis

Rajdah Veloupoulé et Belinda Adékalom : une chance supplémentaire pour le développement solidaire et durable du canton

3 mars 2011

Radjah Veloupoulé et sa suppléante Bélinda Adékalom ont présenté hier leur programme lors d’une conférence de presse. De nombreuses personnalités ont participé à cette présentation, parmi lesquelles Maurice Gironcel, Alain Zanéguy, Aline Murin-Hoarau, Raymond Lauret, Brigitte Malet, Georges Gauvin pour la Section PCR de Saint-Denis…

Radjah Veloupoulé a en premier lieu expliqué que la démarche qui l’a conduit à présenter sa candidature s’inscrit dans le prolongement de son engagement précédent au Conseil régional sous la mandature de Paul Vergès, où il a apporté sa contribution dans le mouvement de l’Alliance au titre de la société civile. C’est dans le même esprit qu’il se présente aujourd’hui, en cohérence avec la majorité de progrès qui rassemble diverses composantes, au Conseil général.
Il a ensuite exposé les éléments de son programme pour le développement solidaire et durable du canton autour de 3 axes : l’agriculture, l’action sociale et l’aide à la population, et les priorités de l’emploi et du logement.
Concernant l’agriculture, Radjah Veloupoulé a rappelé les potentialités de ce secteur d’activité sur le territoire de la Bretagne et Domenjod, et a mis en exergue le problème de la récupération de l’eau qui peut être mieux mobilisée au service des agriculteurs.
S’agissant de l’action sociale, il a souligné l’importance des dispositifs mis en œuvre par le Conseil général à travers le chèque-santé, l’Allocation personnalisée à l’autonomie (APA), la carte de libre circulation ou encore le fonds social du logement. Il a exprimé sa volonté de voir amplifier ces dispositifs qui concernent les Réunionnais depuis la Petite enfance jusqu’aux personnes âgées. Il a notamment souligné l’importance de développer les formules crèches à domicile ou l’aide aux personnes en difficultés à travers le GIP créé par le Conseil général.
Sa suppléante Bélinda Adékalom a mis l’accent sur l’importance de l’animation sociale, facteur de cohésion sociale et d’épanouissement, notamment pour les jeunes.
Conseiller général sortant du 2ème canton, Alain Zanéguy a tenu a être présent et s’est réjoui de la parfaite maîtrise de Radjah Veloupoulé des compétences du Conseil général et de sa connaissance des dossiers.
Dans son intervention, Maurice Gironcel, au nom du Parti communiste réunionnais qui soutient cette candidature, a rappelé les enjeux politiques du scrutin des Cantonales : il s’agit pour les Réunionnais d’exprimer très clairement leur opposition à la politique de casse sociale du gouvernement Sarkozy en votant pour les candidats des forces de progrès. Il a noté que les candidats soutenus par Didier Robert, l’UMP et le gouvernement avaient honte de leur étiquette, et qu’ils « rasaient les murs, essayant de cacher qu’ils soutiennent le gouvernement Sarkozy ». Avant les Sénatoriales de 2011 et les Législatives et Présidentielle de 2012, il faut envoyer un message clair au gouvernement et empêcher l’UMP de mettre la main sur le Conseil général.
La candidature de Radjah Veloupoulé et de Bélinda Adékalom constitue une opportunité supplémentaire pour renforcer le camp du progrès.


« Renforcer l’alliance de cœur et d’objectifs »

Notre ami Raymond Lauret, qui participait à cette conférence de presse, a accepté de répondre à trois questions que nous lui avons posées.

Raymond Lauret, avec d’autres, vous étiez hier mercredi aux côtés de Radjah Veloupoulé pour sa conférence de presse. Pourquoi ?

- Radjah est un ami. Il est devenu cet ami dès ce jour de l’an 2004 où, pour la première fois, je l’ai rencontré. Nous étions aux côtés de Paul Vergès, lui au titre de ce que l’on appelle « la société civile », moi en tant que militant du PCR et conseiller sortant. Sa grande simplicité m’avait frappé. Radjah a été élu à l’Assemblée régionale et a été choisi pour présider la Commission Culture et Sport. Délégué aux Sports, j’ai pu mesurer combien était grande la culture générale de ce maître en philosophie et combien il avait le sens du respect et de l’écoute de l’autre.

Et puis, j’ai pu apprécier son étonnante capacité à se hisser au niveau de ceux qui, sans doute moins diplômés que lui, avaient eux aussi réfléchi et avaient apporté leur contribution au développement de notre île. C’est ce qu’on appelle le sens de l’humilité. Dans ce domaine, jamais il n’a failli.

Que s’est–il dit à cette conférence de presse dont les personnes présentes ont souligné la belle densité ?

- Elle fut en effet particulièrement dense. Pas de redites ou d’envolées oratoires et effets de manche. Nous ne pouvons pas tout rapporter ici… Radjah l’a clairement exprimé : il s’agit de renforcer l’alliance de cœur et d’objectifs qui a su se créer au Conseil général avec Nassimah Dindar, pour regarder loin.

Le Conseil général, par delà son implication dans la vie sociale du pays, ne peut pas ne pas s’inscrire dans la démarche du développement durable.

Et quand Radjah, par exemple, évoque la nécessité de systématiser la réalisation de retenues collinaires, il a l’intelligence de préciser que nous serions là dans une démarche de bon sens. Notre île, aux pentes fortement prononcées, n’approche-t-elle pas des records mondiaux de pluviométrie ? Toute cette eau qui nous tombe du ciel doit-elle filer sous nos yeux et se perdre dans l’océan en nous laissant quelques semaines après dans un état de sécheresse grave ?

J’ai apprécié qu’Alain Zanéguy, qui était présent lui aussi, fasse remarquer à l’assistance combien la connaissance du terrain de compétences du Conseil général était particulièrement bien maitrisée par Radjah et sa suppléante Bélinda Adékalom.

L’homme de culture et d’agriculture qu’est Radjah a aussi parlé sport…

- Radjah a parlé « politique sportive ». Il y a nuance. Il nous faut sortir, vite, de la seule vision de sport que lui donnent les médias. Radjah a parlé de la démarche qu’il convient d’assurer pour placer le Sport dans toute sa dimension culturelle. Prenons les exemples de la gymnastique ou du handball qui montrent que notre île peut se hisser au plus haut niveau de l’échelle mondiale. C’est cette possibilité, aujourd’hui démontrée et reconnue, que le Conseil général, en étroite relation avec les ligues et comités sportifs et avec nos communes, doit amplifier et pousser…

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