
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La plus grosse collectivité de La Réunion face à la baisse de la dotation de l’État
16 mars 2016
Les conseillers départementaux étaient hier en assemblée pour voter le budget primitif de la collectivité. Sur un budget total de 1,5 milliard d’euros, les dépenses de fonctionnement constituent l’essentiel. L’investissement reste stable à 111 millions d’euros. L’État continue de se désengager avec la baisse de la dotation globale de fonctionnement, ainsi que la diminution de sa part dans le co-financement des emplois aidés. Les recettes fiscales sont en hausse.
Après une minute de silence pour saluer la mémoire de Suger Hoarau, la séance plénière du Conseil départemental a débuté hier par l’examen des motions. Placée sous procédure d’urgence, une motion relative à la recentralisation du RSA (Revenu de solidarité active) a été adoptée. Une autre sur un plan d’action relatif au virus Zika a connu le même sort.
Une motion sur l’amélioration du réseau routier et la résorption des radiers a été présentée par Enaut Rivière, conseiller départemental du groupe Tampon Avenir. La motion demande la mobilisation de tous les acteurs concernés pour que les habitants des Hauts ne soient plus pénalisés par une voirie vulnérable aux crues subites provoquées par les fortes pluies.
Le budget primitif du Conseil départemental de La Réunion s’élève à plus de 1,5 milliard d’euros. Il se traduit par une hausse des dépenses sociales. Comme tous les ans, les transferts financiers ne sont pas à la hauteur des compétences gérées par l’État à la collectivité. Le différentiel prévu s’élève à 147 millions d’euros. La dette cumulée de l’État dans ce domaine dépasse désormais un milliard d’euros.
Les dotations de l’État sont en baisse, alors qu’elles constituent 25 % des recettes. Les recettes apportées par la taxe intérieure sur la consommation des produits énergétiques (TICPE). L’apport de l’emprunt et de la fiscalité indirecte est en hausse de 6,8 %, grâce à l’augmentation des impôts collectés.
Plus de 1,3 milliard sont consacrés aux dépenses obligatoires de la collectivité. Le niveau d’autofinancement est à 8 millions d’euros. L’encours de dette est de 403 millions d’euros.
29 millions d’euros pour les mesures d’insertion.
Concernant l’investissement, l’investissement reste stable à 111 millions. L’augmentation provient donc des dépenses de fonctionnement. Les deux tiers sont globalisées sous le vocable de « l’épanouissement humain ».
Dans le budget 2016, les dépenses de personnel couvrent les salaires de 4537 agents permanents, pour 210 millions d’euros.
Harry Mussard a déploré que beaucoup de dossier concernant l’habitat sont en attente. Il relève également une baisse de 210.000 euros du fonds social logement.
L’élu du Progrès a noté également la hausse du produit des taxes sur le tabac augmente de 15 millions d’euros, alors que le budget consacré aux actions de lutte contre les addictions ne croît que de 110.000 euros.
André Thien Ah Koon a insisté sur l’évolution de la production agricole, avec le problème de l’irrigation. L’eau de Grand-Bassin descend vers la Saphir sans bénéficier aux agriculteurs des hauts.
Il a précisé qu’en termes d’irrigation, 400 hectares de maraîchage irrigués équivalent à 10.000 hectares de pâturage. Or, les éleveurs des Hauts subissent les effets d’un manque d’eau qui les oblige à acheter la paille car l’herbe des pâturages ne suffit pas.
André Thien Ah Koon a plaidé un prix unique de l’eau pour les agriculteurs des Hauts et ceux des Bas. Les premiers se disent touchés par une grave injustice. Ils paient l’eau au tarif de l’eau potable pour désaltérer les animaux et arroser les salades.
L’enjeu est de freiner l’exode de la population, a précisé l’élu du groupe Tampon avenir. Il souhaite que le développement des bas ne se fasse pas au détriment du développement des Hauts.
André Thien Ah Koon a également mis en garde contre les accords de partenariat économique, un danger pour La Réunion. « Les entreprises risquent de partir, elles pourront faire entrer des marchandises sans quota ni droit de douanes. L’alerte devra être donnée ». André Thien Ah Koon interpellera les candidats à la présidentielle sur les relations de La Réunion avec l’Europe, en particulier sur les APE.
Michèle Caniguy a constaté que la volonté est d’aller vers un rééquilibrage territorial. Elle a demandé que la micro-région Est bénéficie pleinement de ces mesures, au même titre que les Hauts.
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)