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Proposition de Patrick Lebreton pour faire baisser le prix des billets d’avion
8 octobre 2015, par
Hier à Pierrefonds, Patrick Lebreton, Herwine Boyer, Elie Hoarau et Julien Magamootoo ont présenté les propositions de l’Union des Forces de progrès pour relancer les aéroports à La Réunion. L’ambition est une hausse du trafic comprise entre 400.000 et 600.000 passagers par an, avec notamment la création d’une base de vols low-cost à Pierrefonds.
Après l’infrastructure portuaire la semaine précédente au Port, Patrick Lebreton, candidat de l’Union des Forces de Progrès pour le Développement et l’Égalité aux élections régionales a présenté des propositions pour les aéroports hier à Pierrefonds. Là aussi, il s’agit de « changer de logiciel » pour amener une ambition nouvelle.
Elie Hoarau était présent à cette conférence de presse, ainsi que Herwine Boyer, élue de Saint-Benoît, et Julien Magamootoo, membre des Jeunes progressistes.
Patrick Lebreton rend hommage à Elie Hoarau, André Thien Ah Koon et Christophe Payet qui ont permis la naissance de Pierrefonds, fruit d’une volonté politique affirmée.
Le but du projet pour une Réunion nouvelle est une montée du trafic de 400 à 600.000 passagers de plus par an pour les deux aéroports. L’augmentation du volume permettra de tirer les prix vers le bas. Cela passe par ouvrir le ciel réunionnais à d’autres compagnies et baisser les prix des billets d’avion sur les nouvelles destinations. Pour cela, Patrick Lebreton mise sur deux leviers : la relance du tourisme et la création d’une base low-cost à Pierrefonds.
La tête de liste de l’Union des forces de progrès rappelle que le low-cost a représenté près du quart du marché l’an dernier en France. L’arrivée à La Réunion d’un tel modèle dans le transport aérien amènera une baisse des prix. C’est une possibilité d’ouverture sur l’océan Indien et l’Afrique. Un bassin de 177 millions d’habitants peut être touché par des vols d’une durée maximale de 4 heures : Madagascar, Afrique du Sud, Tanzanie, Mozambique et Kenya. Patrick Lebreton estime que ce type de vol « ne nécessitera pas les plus gros investissements aéroportuaires ».
Pour le député-maire de Saint-Joseph, cette base low-cost doit bénéficier d’exonération de taxes aéroportuaires, financées par des zones d’activités. Elle permettra d’attirer une nouvelle clientèle qui ira ensuite vers les autres îles. Elle favorisera aussi les projets de mobilité de Réunionnais qui veulent travailler dans la région. Avec le low-cost, il sera possible de se payer un billet d’avion par mois pour revenir à La Réunion. Ce ne sera plus la « mobilité-exil ».
Ce projet se fera en complémentarité avec le développement de Gillot. Car il visera de nouvelles destinations.
Elie Hoarau abonde dans ce sens. « Le contexte est favorable. Le trafic aérien est en plein essor ». « Quand on a inauguré l’aéroport de Pierrefonds, il y avait moins d’un million de passagers à Gillot. Aujourd’hui on est à 2 millions alors qu’il aurait été possible de faire mieux », poursuit-il.
Des moyens financiers sont disponibles, ajoute-t-il, « c’est la première fois que l’UE acte dans sa programmation 2014-2020 des crédits FEDER pour Pierrefonds : ouverture de nouvelles lignes et développement de plate-formes multimodales. UE est prête à accompagner les compagnies sur le comblement de leurs déficits pendant trois ans.
Le marché existe, on peut avoir les moyens financiers. Il faut une volonté politique ».
Pierrefonds peut être aussi une base de formation aux métiers de l’aéronautique.
Herwine Boyer, adjointe au maire de Saint-Benoît, note qu’il est important d’utiliser déjà l’existant. Le développement de Pierrefonds ne concerne pas que le Sud. Le projet de la base low-cost doit « permettre aux Réunionnais d’accéder à des billets moins chers » et accompagner aussi le développement économique. Il existe notamment une vraie opportunité d’emploi au Mozambique.
Cette démarche s’inscrit dans un projet de plus long terme qui impliquera plusieurs acteurs. L’ouverture de nouvelle ligne ne dépend pas de la Région, d’où la nécessité d’une volonté politique pour faire changer les choses, comme cela a été possible lors de la création de Pierrefonds. « La DGAC ne peut pas nous imposer que sa lecture », conclut Patrick Lebreton.
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