
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
3 décembre 2020, par
La lutte contre la pauvreté à La Réunion nécessite de répéter inlassablement des évidences pour qu’elles finissent par nourrir une conscience de classe et couvrir de honte une élite insouciante des risques sociaux. Nous connaissions la pauvreté monétaire. Prenons l’explication de la pauvreté sous l’angle du patrimoine.
En février 2019, l’Insee a publié une étude sur les inégalités des patrimoines à partir des données de 2015. Le titre est spectaculaire : « la moitié du patrimoine est détenue par 10% des Réunionnais ». L’écart entre les plus bas et les plus hauts patrimoines est très important. « Les 10% les plus pauvres possèdent 1200 euros de patrimoine en moyenne contre 1 million pour les 10% les plus riches ». Encore, « les 40% des Réunionnais les plus modestes ne détiennent que 2% du patrimoine ».
Que dire de plus sur ce chapitre ? Toujours selon l’institut, le principal facteur des inégalités, c’est le patrimoine immobilier. « Le patrimoine immobilier des cadres et des indépendants est ainsi trois à sept fois plus élevé que celui des ouvriers, des employés et des personnes n’ayant jamais travaillé, un écart qui s’est creusé depuis 2010 ». Trois ans après, l’Insee écrit que La Réunion est un « Département socialement hors norme ».
Nous en sommes en 2020. La situation ne s’est pas améliorée durant la décennie écoulée. De plus, la gestion catastrophique du Covid-19 a jeté les travailleurs précaires dans la pauvreté. Le gouvernement a versé "une prime exceptionnelle" le 27 novembre alors que la situation n’est pas exceptionnelle. Deux jours avant, la Région a voté des orientations budgétaires pour 2021 sans un mot de solidarité avec nos compatriotes qui vivent en permanence une réalité sociale hors norme. Ainsi, va le décalage entre ces décideurs politiques et la société réelle.
Ary Yée Chong Tchi Kan
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)