Comores : Moroni submergée par les ordures
Belle comme une poubelle
Depuis une semaine, il est difficile de circuler et de respirer dans la capitale. Tous les 5 km, il y a une décharge à ciel ouvert. A la révolte des premiers jours, certains ont dû s’adapter et faire avec, malgré le désagrément et les risques sanitaires. Marahaba, vendeuse assise sur le trottoir du boulevard Karthala, a étalé sur une petite table quelques boîtes de tomates, du sucre en sachet, des cigarettes et des allumettes. Cela fait des années qu’elle occupe la même place. « Je me suis (…)