Madagascar : partir à tout prix

« J’ai envoyé ma femme et mes enfants chez mes beaux-parents à la campagne. Sans travail, n’ayant nulle part où me loger, endetté, je me trouve dans une impasse », avoue, honteux, un machiniste d’une entreprise franche d’Ambatobe, au Nord d’Antananarivo. « J’ai vendu mes meubles, mes ustensiles de cuisine, tout, regrette Nathalie, employée d’une autre entreprise proche de la capitale malgache. Actuellement, je dépends de ma mère, car je n’ai plus les moyens de louer une maison ». Tous deux (…)

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