Plaisir de lire de Georges Benne

Thérèse, beaucoup diront que tu n’existes pas. Mais je sais que tu existes, moi qui, depuis des années, t’épie et souvent t’arrête au passage, te démasque. Adolescent, je me souviens d’avoir aperçu, dans une salle étouffante d’assises, livrée aux avocats moins féroces que les dames empanachées, ta petite figure blanche et sans lèvres. Plus tard, dans un salon de campagne, tu m’apparus sous les traits d’une jeune femme hagarde qu’irritaient les soins de ses vieilles (…)

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