Le Nord de l’Irak déstabilisé
La prise de Kirkouk par des Kurdes, suivie de peu par celle de Mossoul, a concrétisé pour la Turquie l’un des pires cauchemars que le conflit irakien pouvait lui réserver, alors qu’Ankara semblait s’être tirée avantageusement d’une situation où elle avait beaucoup à perdre. L’économie déjà fragile subit le contrecoup du bras de fer avec les États-Unis. L’isolement diplomatique s’accentue dans une région où la Turquie veut changer son image d’ennemi des Arabes. La contradiction reste forte (…)