Quand Charlie déconne à plein tube, les islamophobes frétillent de joie
À l’âge de 19-20 ans, j’ai découvert Hara-Kiri. Puis ce furent Charlie et l’Hebdo Hara-Kiri dont je devins un lecteur assidu.
En pleine période de pudibonderie debréiste, peyreffitienne et de chasse à « l’ennemi intérieur » marcellinienne — toutes mes excuses pour ces références que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, et c’est tant mieux — Hara-kiri était un pur bol d’air : anti-guerre d’Algérie, anti-censure, anti-crétins, anti-bien-pensants, anti-ORTF lèche-bottes, (…)