Conte de Noël
Le rire de dieu — 2 —
La rêverie de Monsieur Albran empruntait elle aussi le chemin de la cathédrale, mais se dirigeait par d’autres rues plus tortueuses que le simple plan en damier de la ville coloniale ne le permettait. Elle passait par quelques paroles attrapées dans un des couloirs du pensionnat. Monsieur Raynaut, le maître de lecture, se plaisait à camper en libre-penseur auprès des élèves les plus grands de l’internat, espérant en obtenir du crédit et des avantages certains. Il s’était mis devant son jeune (…)