Lorsque les femmes victimes de violences conjugales osent porter plainte et mener leurs démarches en justice jusqu’au bout, elles se voient obligées de revivre, lors du procès, des violences qu’elles ont déjà subies dans leur couple, et contre lesquelles elles tentent de se défendre. Déni, mensonge, accusations, sous-entendus, questions insidieuses... : n’y aurait-il pas un moyen de mener les interrogatoires autrement ? Est-ce possible de ne pas rajouter la violence du procès à la violence (…)