Terreur et ignorance
Dans les années 60, Hara-kiri, « l’ancêtre » de Charlie Hebdo paraissait mais ne devait pas être exposé en devanture comme les autres journaux. Je l’achetais chez un buraliste qui me le gardait et me le remettait discrètement quand j’arrivais. Nous retrouvions avec plaisir, Reiser et le petit garçon qui portait les bouteilles de vin de son papa alcoolique, les croquis de Gébé, Wolinsky bien sûr et ses obsessions, le grand Duduche de Cabu, Delfeil de Ton et ses chroniques, les élucubrations (…)