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Salaires
Étude de l’INSEE
8 août 2003
Selon une enquête de l’INSEE sur les revenus des Français, 30% des Français ont un revenu moyen de 920 euros. Soit huit fois plus faible que le revenu touché par les plus riches, qui eux, ne représentent que 1% de la population. Le revenu médian avoisine 1.160 euros par mois. La pression fiscale directe atteint 6% pour les ménages à revenus modestes, 14% pour les catégories moyennes et 32% (hors ISF) pour les plus hauts revenus.
D’où les Français tirent-ils leurs revenus ? Telle est la question que l’institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) s’est posée. Le challenge était de taille, puisqu’il est généralement admis que les Français n’aiment pas parler de leur salaire et de leurs revenus.
Pour arriver à répondre à cette question, l’INSEE s’est penchée sur les données les plus récentes dont elle dispose, c’est-à-dire les déclarations fiscales d’un échantillon de 70.000 ménages pour l’année 2000.
Origine des revenus
Les "revenus modestes" sont composés en grande partie d’indemnités de chômage et de prestations sociales (respectivement 9% et 21% du revenu avant impôts) alors que les ménages à "hauts revenus" profitent essentiellement des bénéfices et des revenus du patrimoine (29% et 13% du revenu avant impôts), selon l’INSEE. Les salaires et les retraites représentent la quasi-totalité des ressources des ménages des "catégories moyennes", soit plus de 80% du revenu avant impôts.
Disparités
Les ménages aisés et les ménages modestes français se différencient donc non seulement par l’origine des revenus, mais surtout par le niveau de ressources.
De cette étude, il ressort que 30% des Français les moins aisés disposent d’un niveau de vie 8 fois inférieur que le 1% des plus aisés. Les premiers disposent par mois de moins de 920 euros après impôts alors que les seconds perçoivent 4.070 euros.
Autre repère avancé : le salaire médian. Pour certains, les résultats donnés sont à prendre avec précaution puisque l’INSEE utilise pour ses calculs le système des "unités de consommation" destiné à permettre la comparaison des revenus de taille différente. Avec cette méthode, explique le journal "Les Échos", « le niveau médian du revenu, c’est-à-dire celui au-dessous duquel se retrouvent 50% de la population se situe à 1.160 euros pour une personne seule et atteint 2.430 euros pour un couple avec deux enfants de moins de quatorze ans ».
Cinq catégories
L’INSEE a établi une sorte de classement en cinq catégories. Bien évidemment, au bas de l’échelle on trouve « les ménages à revenus modestes ». Les moins privilégiés sont avant tout des ménages d’ouvriers ou d’anciens ouvriers qui disposent d’un revenu disponible de l’ordre de 1.600 euros. Mais 30% de la population touche environ 1.129 euros, principalement d’indemnités de chômage et de prestations sociales. Ces ménages ne paient pas l’impôt sur le revenu et la pression fiscale directe qu’ils supportent (contributions sociales, taxe d’habitation) ne dépasse pas 6%. On y trouve avant tout des ménages de moins de trente ans, des familles nombreuses ou monoparentales.
Suivent trois "classes intermédiaires" pour lesquelles salaires et retraites prédominent dans le revenu. Ces trois catégories confondues représentent 59% de la population. Ces 59% ont un niveau de vie deux fois plus élevé que la moyenne de la population mais néanmoins deux fois plus faible que les "hauts revenus".
La plus riche de ces catégories moyennes touche un revenu qui avoisine 4.300 euros et la pression fiscale qu’elle subit est de 32%, essentiellement l’impôt sur le revenu. Si deux ménages sur trois ont à leur tête un cadre, ces derniers n’y sont pas pour autant majoritaires et ne représentent que 40%.
Entre les deux, où l’on retrouve essentiellement des ouvriers et des employés, le revenu disponible approche les 2.450 euros et la pression fiscale un peu moins de 14%.
Et bien évidemement, au sommet de l’échelle, on trouve les « ménages à haut revenus » qui représentent à peine 1% de la population, mais qui affichent un revenu disponible de 8.883 euros. Ce revenu provient, avant tout, de bénéfices et de revenus du patrimoine.
Ces ménages sont soumis à une pression fiscale directe de plus de 30% dont plus de 20% au titre du seul impôt sur le revenu. Cette catégorie se compose avant tout de ménages de quarante à soixante ans et est composée de travailleurs indépendants, de professions libérales, de chefs d’entreprise...
Commentaire |
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À la fin juin, le déficit budgétaire de l’État français s’établissait à 36,190 milliards d’euros, soit 10 milliards de plus qu’à la fin du premier semestre de 2002. La situation est catastrophique, puisque à la fin de l’année le déficit dépassera largement les 46 milliards d’euros prévus par la loi de Finances initiale. Selon Bercy (Ministère de l’Économie et des finances), les trois quarts de la dérive du déficit s’expliquent par de « moindres recettes ».
Selon les économistes, ces recettes fiscales sont inférieures de 3,250 milliards d’un an sur l’autre, soit une baisse de 2,5% entre 2002 et 2003. Les rentrées d’impôt sur les bénéfices des entreprises reculent de 11% dans la même période. Et dans le même temps, le Premier ministre envisage, pour 2004, un nouvel allégement du barème de l’impôt sur le revenu et souhaite que la baisse de la fiscalité concerne l’ensemble des contribuables. Certes, l’on peut se féliciter que cette baisse concerne l’ensemble des contribuables : faire baisser les impôts pour les 30% de Français qui touchent moins de 920 euros ne représente pas un grand manque à gagner pour l’État, bien évidemment, mais cela représente beaucoup pour ceux qui touchent cette somme. Mais au moment où les déficits budgétaires se creusent, la baisse des impôts de ceux qui en paient beaucoup car ils gagnent énormément se justifie-t-elle ? Est-ce que pour que Monsieur le Baron X, par ailleurs très connu de certains syndicats, ne débourse pas trop, on doit supprimer des dizaines de milliers d’emplois, notamment les plus précaires ? Des CES, CEC, CIA ou CEJ, par exemple. Est-il normal que 1% de la population française soit 8 fois plus riche que 30% des Français ? Cette nouvelle étude de l’INSEE ne fait que confirmer ce que l’on savait déjà : nous sommes devant un gouvernement ultra-libéral qui donne aux riches et prend aux pauvres. Et ce n’est pas fini.... |
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