
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Idées
Séminaire de psychanalyse et d’anthropologie
24 mars 2003
Le docteur Jean-François Reverzy, psychiatre et psychanalyste, nous présente la figure du grand penseur et artiste Nikolaï Konstantinovitch Roerich qui fera l’objet du séminaire organisé demain soir à l’hôpital de Saint-Pierre. [1]
Si l’évocation de la mémoire de Paracelse nous fit retrouver Karl Gustav Jung, ce séminaire voudrait nous faire découvrir les archétypes inscrits dans l’inconscient collectif et leur sagesse profonde, au cœur de toutes les cultures et de tous les peuples. L’immigration russe en Occident, après la Révolution de 1917, fit émerger des figures exceptionnelles comme celle de Gurdjeef, mage noir aux limites du satanisme, mais surtout celle moins connue de Nikolaï Konstantinovitch Roerich.
Grand découvreur et imagier des archétypes, contemporain de Jung et de Freud, Roerich ne fut ni psychanalyste ni anthropologue, mais surtout philosophe et plasticien. Nikolaï Roerich commença sa vie à Saint-Petersbourg en 1874, et la termina à Naggar dans la vallée de Kulu au pied de l’Himalaya le 13 novembre 1947.
Peintre, reconnu dès 1911 par ses décors des ballets russes, et surtout ceux du "Sacre du printemps" d’Igor Stravinsky montés à paris par Serge Diaghilev, il connut vite une renommée mondiale. Il se fixa aux États Unis pendant une grande partie de sa carrière. Il voua à l’Amérique une affection particulière. Le "Nicolas Roerich Muséum" de New York reste dépositaire de l’essentiel de son œuvre (plus de 7.000 toiles).
Explorateur de l’Asie centrale et du Tibet à la suite d’Alexandra David Neel, il poursuivit un itinéraire initiatique de progression spirituelle qui le fit se convertir au bouddhisme. Dans un moment historique - l’entre deux guerres - marqué par le totalitarisme et la guerre, il fut surtout un inlassable apôtre de la paix, nominé au Nobel de 1929. Ami du président Roosevelt, il put ainsi faire adopter en 1935 par la Société des nations "La Bannière de paix", charte et emblème de la protection du patrimoine culturel mondial en temps de guerre qui est toujours en vigueur (mais a été bien peu respectée même par ses promoteurs). Il imposa aussi sur le billet de un dollar, symbole de l’Amérique et de son pouvoir économique, la pyramide de Kheops surmonté du symbole de la divinité, pour signifier que la monnaie s’inscrit aussi au delà de son usage dans une tradition immémoriale de valeur symbolique. Jaharwal Nehru fut aussi l’un des amis de Roerich auquel Michaïl Gorbatchev rendit hommage après la fin de la guerre froide.
Roerich et Roosevelt, Naggar au pied de l’Himalaya et du Tibet, la rencontre d’une autre Russie et d’une autre Amérique, mais surtout un itinéraire vers la Grande paix des archétypes dont l’œuvre ne cesse de rayonner…
La conférence présentée demain soir à l’hôpital de Saint-Pierre illustrera l’œuvre de Nicolas Roerich grâce à un diaporama présentant un échantillon de ses œuvres.
Impressionné par une montagne sacrée de l’Himalaya |
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Roerich portait un nom d’origine scandinave qui remontait à l’époque des vikings et signifiait, selon le roman familial, "riche de gloire". L’un de ceux ci fut chevalier du Temple. De lignée politiques et militaire, lutheriens, ils virent leurs descendants combattre Pierre le Grand lors de la guerre avec la Suède. Ils s’établirent dans le Nord-Ouest de la Russie. L’un de ces descendants, Constantin Fedorovitch Roerich, après avoir épousé Maria Vassilievna Kalachnikova issue d’une ancienne famille russe de Psokv, se fixa à Saint-Petersbourg. Avocat et notaire il s’installa sur le prestigieux quai Nikolaiewsy au bord de la Neva. Il devint notaire de la Cour d’assises de Saint-Petersbourg. Juriste, politiquement libéral, il recevait aussi le chimiste Mendeleïev et de nombreuses personnalités de la sciences et des arts, notamment des orientalistes. Le grand père Feodor, qui vécut jusqu’à 105 ans, habitait la même maison et donnait à voir à ses petits enfants sa mystérieuse collection d’objets aux symboles maçonniques. Le 9 octobre 1874 naît Nikolaï. Deux jeunes frères et une sœur naîtront ensuite. Les vacances se passaient dans le manoir d’Isavara, à une centaine de kilomètres de la ville. Ce domaine qui avait appartenu auparavant au comte Voronzof, ambassadeur de Russie à Londres, avait reçu ce nom indien à la suite d’un voyage en Inde : ce nom signifie en sanscrit "seigneur" ou "esprit divin". Dans le salon, un tableau qui impressionna Roerich était une vue du Kanchenjunga une montagne sacrée de l’Himalaya. |
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