Vie portuaire

Agitateur d’idées, option libéralisme

Création de l’Union maritime interprofessionnelle de La Réunion (UMIR)

29 août 2003

Les membres fondateurs de l’Union maritime interprofessionnelle de La Réunion (U.M.I.R) ont présenté hier la création de leur association (type loi de 1901), qui veut être une instance interprofessionnelle regroupant les intervenants portuaires, en vue de réfléchir sur le fonctionnement du port et sur ses évolutions.
Dans le cadre de la mondialisation libérale, les patrons réunionnais pensent avoir un rôle à tenir, des idées à défendre et avaient besoin d’une instance où brasser leurs conceptions du développement et du devenir portuaire, en marge des instances de concertation et des lieux où s’expriment d’autres formes de dialogue, avec les organismes sociaux ou les pouvoirs publics. Ils veulent, par exemple, définir leur approche de la décentralisation portuaire avant d’en débattre avec les collectivités et les pouvoirs publics.
Les objectifs de l’UMIR sont « d’améliorer le fonctionnement portuaire… notamment en termes d’investissements et de valeur ajoutée », « d’être un interlocuteur de référence et provoquer des avancées significatives dans la gestion du domaine portuaire » et de « représenter le tissu des entreprises portuaires dans l’environnement réunionnais et dans l’océan indien ».
Vingt entreprises et syndicats patronaux divers sont représentés dans le Conseil d’administration de l’UMIR, que préside Jean de la Perrière, de la société d’acconage SGM et du Syndicat des entreprises de manutention. S’y côtoient entre autres les Armateurs, acconiers et agents consignataires de navires de La Réunion (AAACNR), l’ADIR, le Comité des hydrocarbures, Lafarge CRIC, MAERSK, la SCOAM et SEAL RE, la SOMACOM (manutention), la SRSR (société de remorquage des navires), le Syndicat des fabricants de sucre, ainsi que celui des pilotes et des transitaires.
La Chambre de Commerce et la DDE, qui sont à l’initiative de cette création, siègent au Conseil d’administration de l’UMIR en qualité de membres associés. Sept groupes de travail ont été constitués, dont un comité de suivi placé sous la responsabilité de Catherine Gris (ADIR) et Alain Begaud (SRSR), respectivement membre et trésorier du Conseil d’administration (quinze membres). Ce dernier tient des réunions bimestrielles, préparées par les réunions du Bureau.
Les autres groupes de travail portent sur la stratégie commerciale, la refonte du règlement d’exploitation du port, l’informatique interprofessionnelle, l’initiative privée de développement, la qualité des services dans le port et le réseau des ports de l’océan Indien. L’UMIR souhaite en effet être un outil de veille permanente pour l’essor des activités portuaires à La Réunion et dans les pays de la zone océan Indien.


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