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Social
12 juin 2003
Dans un communiqué publié hier, le SNUipp / FSU « prend acte des quelques avancées arrachées au gouvernement après 9 semaines de mobilisation, en particulier l’abandon du transfert de certains personnels qui resteront au sein du système éducatif. Par contre, il considère que le maintien du transfert des personnels TOS reste toujours injustifié et inadmissible ».
Par ailleurs, le SNUipp / FSU rappelle que « le mouvement portait également sur l’exigence d’un retour à la priorité budgétaire à l’Education. Si le gouvernement annonce le rétablissement d’une partie des crédits pédagogiques et de formation, gelés ou supprimés à hauteur de 80 millions d’euros, il ne s’engage ni à pourvoir tous les postes mis aux concours, ni à réinstaller des pré-recrutements, ni à programmer le remplacement intégral des départs à la retraite. Par ailleurs, aucune réponse satisfaisante sur l’avenir des aides éducateurs n’a été apportée ».
« Les propositions sur les retraites, sans être négligeables, sont à la marge et restent dans le cadre du projet de loi que les ministres ont répété ne pas vouloir négocier. Les personnels attendent l’abandon du projet Fillon et une véritable négociation sur d’autres bases », ajoute le syndicat sous la signature de son secrétaire général, Yvon Virapin.
Dans ces conditions, le SNUipp / FSU « appelle tous les personnels à rester mobilisés, à renforcer, à élargir le mouvement de grève et à faire de la journée du jeudi 12 juin un nouveau temps fort d’expression en participant aux rassemblements prévus à Saint Denis et à Saint Pierre ».
Sous les signatures de Jean-Max Dagard et d’Alain Naillet, la Fédération FO-BTP et la Fédération CGTR-BTP ont publié hier le communiqué suivant : « Depuis deux mois, une forte mobilisation des travailleurs du secteur public et de certains secteurs du privé s’est développée contre les projets de réforme des retraites et les projets de décentralisation. Aujourd’hui, la seule réponse du gouvernement a consisté à tenter de diviser le mouvement des travailleurs en acceptant des modifications minimes au projet de réforme de l’Education Nationale qui ne constituent en fait que quelques "broutilles".
Cette tentative de division n’a manifestement pour seul objet que de faire aboutir le projet de réforme des retraites. Elle est, malheureusement pour le pouvoir, vouée à l’échec.
Le gouvernement n’hésite pas à utiliser les mensonges les plus grossiers pour expliquer que les salariés du privé ne sont pas concernés par la réforme des retraites, alors même que leur projet a pour effet de diminuer les pensions et d’allonger la durée de cotisation pour tous les salariés du privé.
Les travailleurs du secteur privé ont déjà connu une réforme des retraites en 1993 ; la loi Balladur, qui a fait passer la durée de cotisation à 40 annuités, a diminué le montant des retraites en les calculant sur les 25 meilleurs années au lieu des 10 auparavant et a indexé les retraites sur les prix à la place des salaires. Cette loi Balladur a déjà conduit à la diminution de 10% du montant des retraites.
Compte tenu du niveau des salaires actuels de la branche, si le projet de réforme était adopté, tous les retraités du secteur du bâtiment seraient rémunérés en 2020 sur la base du minimum vieillesse. Le système de décote aura pour effet, à La Réunion plus qu’ailleurs, d’empêcher les travailleurs de partir à la retraite à 60 ans.
En fait, les travailleurs du bâtiment comme tous les travailleurs du privé vont devoir cotiser plus longtemps pour une retraite moindre. La politique préconisée par Monsieur Raffarin et le MEDEF n’est qu’un leurre : seuls les revenus du travail sont mis à contribution ; les revenus du capital peuvent prospérer sans aucune contribution à la solidarité nationale. Les salariés se partagent l’effort, les patrons se partagent les profits.
Toutes ces réformes conduisent, à très court terme, à la casse des 35 heures, à la précarisation à outrance, à l’augmentation des profits patronaux la plupart injectés dans la spéculation boursière.
Les travailleurs du bâtiment estiment que le mouvement aujourd’hui doit conduire à une véritable réforme qui revienne sur les mesures adoptées en catimini par Balladur en 1993. Permettre un système égalitaire, c’est ouvrir des négociations et de les propositions qui ont été adoptées par une plate-forme commune de toutes les organisations syndicales le 7 janvier 2003, notamment en prenant en compte, immédiatement, le caractère des travaux pénibles du bâtiment.
Tel n’est pas le cas. Le projet de réforme est un recul social catastrophique. Il programme, pour le secteur privé, le départ en retraite après 45 ans de travail.
Devant une telle situation les travailleurs du bâtiment et des travaux publics n’ont d’autre choix que la lutte pour le retrait des projets du gouvernement et de véritables négociations.
C’est pourquoi, la fédération CGTR et la fédération FO du bâtiment et des travaux publics appellent tous les travailleurs du BTP de La Réunion à la grève le 12 juin 2003 et à se rassembler à 11 heures devant les mairies de Saint-Denis et de Saint-Pierre.
An plis ke sa |
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