À 22 heures 20 sur Télé Réunion

’Archipels’

29 octobre 2007

Magazine présenté par Elyas Akhoun - Réalisation : Antoine Le Tenneur/Jean-Noël Meko - Production : RFO/Compagnie des TAXI-BROUSSE

La grande traque  : Introduit par les colons au 19ème siècle, au sud de la Nouvelle-Zélande, les cerfs sont aujourd’hui en surpopulation. Ces cervidés sont considérés par la population locale comme des animaux nuisibles à une flore endémique qui, du fait des dégâts qu’ils causent, disparaît progressivement. Ces cerfs sont à l’origine d’un désastre écologique si important que chasseurs et écologistes se sont accordés sur la nécessité de réduire considérablement...
Le crépuscule des roussettes : "Archipels" met en avant le terrible quotidien d’un animal en danger : la roussette. Cette énorme chauve-souris, très appréciée en Nouvelle-Calédonie pour sa chair, est victime de braconnage et menacée par une chasse excessive.

Votre soirée Télé.
Tout d’abord en début de soirée, c’est Anne Cogneau qui vient nous présenter ses "Nouveaux Défis" puis suivra un documentaire particulièrement intéressant intitulé "Phelophepa". "Phelophepa" c’est le nom d’un train qui sillonne l’Afrique du Sud pour soigner les pauvres qui sans cela ne verraient jamais un médecin. On dit que dans cette clinique itinérante, des miracles se produisent et grâce notamment aux Wagons réservés aux ophtalmologistes, bon nombre d’indigents recouvrent la vue. Rien que pour ces petits miracles qui nous semblent, à nous les nantis, bien anodins, ce documentaire mérite que l’on s’y arrête. Plus tard, toujours sur Télé Réunion, c’est un autre rendez-vous qui est désormais bien ancré dans les grilles des programmes de RFO, ce rendez-vous c’est avec Elyas Akhoun et son magazine "Archipels" que nous l’avons. Pas grand-chose à dire sur "Archipels", sinon que c’est du bel ouvrage et cela vaut le détour à chaque fois. Je ne connais pas un numéro de ce magazine qui soit raté, alors c’est les yeux grands ouverts certes, mais sans hésitation que je vous recommande de nouveaux voyages, tout d’abords en Nouvelle-Zélande puis en Nouvelle-Calédonie.

Le film que l’on peut regarder.
Si vous vous sentez un peu gavés par les documentaires, je vous propose de zapper sur Tempo pour voir un film, qui n’est certes pas un chef d’œuvre, mais qui vaut tout de même le détour. Cette fiction emballera les fans de l’auteur "Des invasions barbares" et risque de barber un peu ceux d’entre vous qui n’accrochent pas avec l’humour mélodramatique québécois."Jésus de Montréal" sur Tempo à 20 heures, c’est à la fois une version réactualisée du nouveau testament et de la vie de Jésus, une métaphore pessimiste sur le monde du spectacle, ainsi qu’une comédie très originale et drôle.

Focus Télé !
Dans ma page média de samedi je me suis longuement exprimé sur la nouvelle version de "Rant’dan ron". J’y reviens pour mon focus, car le numéro que nous verrons ce lundi soir est une belle illustration de mon propos sur le jeu de massacre qui se déroule autour de ce qui était jadis un sympathique moment de convivialité. Ce soir c’est un "Rant’dan ron" consacré au Dipavali que nous propose Rocaya. Cela prouve que RFO a abandonné le concept qui voulait que les Réunionnais s’expriment pendant quelques minutes de "La di la fè". Au lieu d’assister à dix minutes d’échange, à dix minutes de moucatage en règle, à dix minutes de bonne humeur parfois grinçante, on va tout simplement assister à un mini-magazine culturel, un travail ni fait ni à faire. Le Dipavali est, il est vrai, un moment important dans la vie de tous les Réunionnais et il est bien normal que RFO nous fasse découvrir les dessous de cette grande fête de la lumière, mais quel rapport avec "Rant’dan ron" ? C’est tout simplement affligeant ! A la place des sympathiques et naturels "Hoareau Payet", Rocaya nous propose de discuter avec des représentants de la communauté tamoule Serge Camatchy et Swami Akhilesh, mais aussi, avec Daniel Thiaw-Wing-Kai de la fédération des associations chinoises de La Réunion, Stéphanie Prie professeur de musique et fervente catholique pratiquante et Monsieur Abdulah, représentant de la communauté musulmane (Sic) ! Ces invités sont certes très estimables et rentrent tout à fait dans une problématique de réflexion sur cette grande fête Tamoule, mais tout d’abord, dix minutes est ce suffisant pour débattre "Du Dipavali" ? Ce débat n’aurait-il pas eu sa place dans un véritable magazine culturel qui fait de plus en plus défaut sur nos ondes hertziennes ? Décidément rien ne va plus dans le service des programmes de RFO.

http://tesseron.blogspace.fr/


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus