
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Entrevue du Collectif Emplois en danger avec un conseiller du ministre des Transports
18 avril 2003
Hier, en fin d’après midi une délégation du collectif Emplois en danger, menée par Jean-Hugues Ratenon a été reçue, comme elle l’a demandée, à la préfecture. Elle était composée de trois membres du collectif et de cinq aides-éducateurs. Elle a rencontré le secrétaire général de préfecture, un conseiller du ministre des Transports, mais il n’y avait aucun représentant du rectorat.
Nous avons rencontré Jean-Hugues Ratenon avant cette entrevue, pour qu’il nous expose la motion dont la délégation était porteuse. Il s’agissait d’interpeller le gouvernement sur la question des aides-éducateurs. Parmi ces derniers, 600 voient leur contrat prendre fin dans trois mois.
« Il faut faire comprendre que dans la situation locale, on ne peut pas compter que sur le secteur privé », a déclaré Jean-Hugues Ratenon avant de poursuivre : « la fin des aides-éducateurs serait une perte considérable pour le service public, et les jeunes qui quittent ces postes risquent pour beaucoup de se retrouver dans une situation d’échec professionnel, de chômage ». « Il faut laisser les gens en poste au travail et créer de nouveaux emplois. L’éducation de qualité passe par le maintient des aides éducateurs », rappelle le responsable du collectif qui précise que « la fin de leur contrat signe aussi le démantèlement de l’éducation à La Réunion ».
La motion précise que les propositions présentées « ont été votées à l’unanimité par les élus du Conseil général et du Conseil régional, et transmises au gouvernement pour être intégrées dans le projet de loi-programme ». La commission des aides-éducateurs, réunies à plusieurs reprises à la Région, estime que « cinq orientations doivent être prises ».
Tout d’abord, « identifier de manière précise les métiers créés ou développés par le dispositif, et formaliser l’existence de ces nouvelles fonctions à partir des fiches-métiers correspondantes ». Cela passe par la création de « nouvelles filières et grades de pérennisation de ces nouvelles fonctions ». Les aides-éducateurs proposent de « mettre en place un examen professionnel afin de les intégrer sur leur poste actuel ». La motion propose aussi de « transformer les postes d’aides-éducateurs en postes statutaires d’État afin de pérenniser des services désormais indispensables au fonctionnement quotidien des établissements ». Dans l’attente de mise en place de solutions durables, les aides-éducateurs demandent de « proroger tous les contrats arrivant à échéance en juin 2003 ». Ils proposent un accompagnement financier pour « tous les projets de formation des aides éducateurs encore en contrat, qu’ils soient liés à un projet de pérennisation du poste ou à un projet personnel ». Rappelant le rôle important du dispositif "emplois-jeunes" dans notre pays, la motion se conclut par une dernière revendication : « mettre en place de façon permanente sur la base d’une évaluation rigoureuse des besoins, un véritable dispositif d’insertion des jeunes au sein de l’Éducation nationale ».
Tous ces points, la délégation les a développés durant une vingtaine de minutes, mais l’absence de dialogue les a conduit à quitter une table où aucune négociation ne pouvait commencer.
Au sortir de cette rencontre, Jean-Hugues Ratenon devait déclarer que « le conseiller du ministre n’a pas pris le temps de nous écouter, il ne réagissait que par des haussements de tête, rétorquant qu’il ne maîtrisait pas ce dossier et qu’il était venu pour des questions de transports ». La délégation lui répliquait qu’il aurait pu, avant la rencontre, prendre conseil, à quoi l’interlocuteur répondait par un nouveau haussement de tête. « Nous avons préféré quitter la salle, car on ne pouvait pas causer avec quelqu’un qui est pa la ék sa », a conclut le Collectif Emplois en danger.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)