René Calignani, patron d’une petite entreprise de transports, a été assassiné. La juge Nadia Lintz s’occupe du dossier. Elle se rend dans les locaux de la société et tente de faire parler les employés. Laëtitia, la fille de la victime, y voit un harcèlement injustifié et se plaint des méthodes de la magistrate. Nadia Lintz, de son côté, est persuadée qu’un trafic de cigarettes entre la France et la Belgique pourrait expliquer le crime. Un certain Antoine fait partie de ses suspects. Il aurait voulu éliminer Calignani pour le faire taire. Tout le monde ne partage pas l’opinion de la juge. Elle doit étayer ses hypothèses avec des preuves, qui, pour l’instant, lui font défaut.

Rien à dire sur la soirée télévisuelle qui s’annonce. L’année 2007 poursuit son bonhomme de chemin sans trop d’encombre. Vous me direz, elle ne fait que commencer et, bien entendu je ne vous parle que de la télévision ! Car ailleurs dans le monde, l’Homme poursuit sa longue fuite en avant. Il tue tant qu’il peut. Comme quoi on n’est pas encore passé de l’animalité à l’humanitude ! Bon, enfin, l’année comporte 365 jours et croyez-moi, je n’ai pas fini de revenir sur l’incroyable stupidité de ces bipèdes qui pensent être parvenus à la perfection.
Alors revenons à ce qui nous préoccupe pour ce soir, la télévision ! Comme je vous le disais, cette soirée risque de ne pas être trop mauvaise, surtout pour les amateurs de cinéma. En effet, sur Tempo, on pourra voir un des plus grands chefs-d’oeuvre du 7ème Art, "Le Guépard".
L’histoire n’est pas vraiment facile à raconter, mais le sujet est surtout axé sur une Italie du XIXème siècle décadente et rongée par la division. Une autre idée forte est présente dans ce film, c’est l’histoire de l’Italie morcelée et surtout celle du grand Révolutionnaire Garibaldi et de ses fameuses chemises rouges. Après avoir été l’objet de multiples invasions et guerres de succession, la Sicile échoue en 1734 aux mains des Bourbons. Comme les souverains précédents, le roi d’Espagne ne gouverne pas la Sicile depuis le pays même, et l’aristocratie locale jouit d’une autonomie certaine. Au cours du XIXème siècle, la Sicile connaît plusieurs émeutes, motivées par la volonté qu’a Ferdinand d’Espagne de diminuer cette autonomie. Lorsque Garibaldi débarqua le 11 mai 1860 à Marsala, avec ses Chemises rouges, pour rattacher l’île au royaume d’Italie naissant, toute la Sicile se souleva et se rallia à la cause unitaire italienne. Cet épisode historique est connu sous le nom "d’expédition des Mille", en référence aux 1149 soldats garibaldiens.
Ce court rappel historique fait, il tout de même bon de rappeler que le film est adapté de l’unique roman de Giuseppe Tomasi Di Lampedusa. Issu de la noblesse sicilienne, vivant de ses rentes, il se mit à écrire sur la décadence de cette haute société dans le contexte houleux du rattachement à l’Italie en 1860. Décédé en 1957, son roman fut publié en 1958 et devint le premier best-seller italien. Je vous recommande cette grande fresque historique, bien que le roman tout comme le film soit quelque peu réactionnaire, mais il dépeint véritablement l’Italie de cette période. Je ne vous parlerai pas de l’affiche, les noms des acteurs parlent d’eux-mêmes, et leurs jeux sont tout simplement géniaux ! Voilà une excellente soirée en perspective, surtout pour les cinéphiles qui, j’en suis certain, ne vont pas manquer l’occasion d’enregistrer ce grand moment de cinéma.

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