Brèves de télé

30 septembre 2006

Le satellite va-t-il bientôt supplanter le lien social ?

L’offre d’informations est très étendue, mais est ce pour autant qu’elle est plurielle ? Cela reste à voir ! Mais en tous les cas, le citoyen lambda ne peut plus ignorer ce qui se passe sur notre planète. Que ce soit sur son ordinateur, à la télévision, avec la presse ou bien dans sa voiture, les frontières ont disparu et l’on finit par se demander à quoi peut bien servir de prendre l’avion pour découvrir de nouveaux horizons. Quoi qu’il en soit, il faut bien s’attendre à voir débarquer un jour ou l’autre une machine qui concentrera tous ces médias sur notre île. En métropole, cela est très en vogue et chacun peut avoir chez lui sa petite boîte magique qui le relie à presque toutes les formes de communications, il ne reste plus qu’à mettre un clavier et une souris au téléviseur et bientôt chacun pourra surfer sur le web. Bien entendu, au préalable, on aura inventé un casque et des lunettes spéciales pour qu’on puisse regarder sur l’écran familial magique, le programme choisi.
Cela ne vous dit peut-être rien, mais je suis certain que quelques amateurs de livres de sciences fiction ou quelques cinéphiles, eux, se rappellent de "Fahrenheit 451" de Ray Bradbury adapté au cinéma par François Truffaut. Pour ceux qui ne connaîtraient ni le livre ni le film, voici un raccourci de ce dont il s’agit : Une voiture de pompier roule à vive allure. Un accident ? Un incendie ? Non, des livres à brûler ! Considérés comme subversifs par la société totalitaire où règne l’audiovisuel, les livres sont brûlés par les pompiers eux-mêmes. Parmi eux se trouve Montag, bon petit soldat du feu, apprécié de son capitaine. Un jour Montag (suite à un rebondissement que je me garderai bien de vous dévoiler ici) découvre l’importance des livres en les détournant et les cachant chez lui pour les lire.

Comme si tout avait été écrit

La suite de cette histoire, je ne pouvais m’imaginer, en lisant le roman de Ray Bradbury paru aux États-Unis en 1953, que je la vivrai moi-même avec vous tous ! Quoique ! On n’est pas arrivé au bout, mais petit à petit la longue dictature de l’audiovisuel tisse sa toile. Comme jadis, on disait que Léonard de Vinci ou Jules Verne avaient tout su avant, en relisant ce livre on se prend à cauchemarder que tout avait été écrit. Alors l’écrivain serait-il le passeur d’idées ? Le médium ?


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus